Sonéternel acolyte est pourtant au centre de certains des épisodes les plus iconiques de l’histoire de l’Homme Chauve-Souris, à commencer par Death In The Family (“Un deuil dans la famille” en VF), paru en 1988.
Batman - Un deuil dans la famille - Intégrale - E-book - Epub fixed layout Jason Todd, le deuxième Robin, retrouve la trace de sa mère, disparue depuis des années. Mais, au tournant, l'attend également le Joker, le ... Lire la suite 9,99 € E-book - Epub fixed layout Ebook Téléchargement immédiat 9,99 € Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants Téléchargement immédiat Dès validation de votre commande Offrir maintenant Ou planifier dans votre panier Jason Todd, le deuxième Robin, retrouve la trace de sa mère, disparue depuis des années. Mais, au tournant, l'attend également le Joker, le pire ennemi de Batman... Le Chevalier Noir va connaître l'une des heures les plus tragiques de sa carrière. Un Batman peut-il poursuivre sa lutte sans un Robin à ses côtés ? contient Batman 426-429 + Robin 85 Date de parution 30/09/2019 Editeur Collection ISBN 979-10-268-3309-3 EAN 9791026833093 Format Epub fixed layout Nb. de pages 293 pages Caractéristiques du format Epub fixed layout Pages 293 Taille 250 020 Ko Protection num. Digital Watermarking
Jeme tate pour un deuil dans la famille avec l'édition d'Urban. Est ce que tu sais Fred si le tome 39 Batman : Un deuil dans la famille de Eaglemoss contiendra également les épisodes de "a lonely place of dying" (440 à 442 de Batman et 60-61 des New Titans) ? J'attends également avec impatience le Batman la revanche de Bane.

Récit emblématique de la mythologie du Chevalier Noir publié de 1988 à 1989, Un Deuil dans la Famille est considéré comme culte à bien des égards mais pas forcément de la bonne manière ». Si le titre, écrit par Jim Starlin et superbement dessiné par Jim Aparo, s’inscrit évidemment comme un pan incontournable dans l’histoire de Batman, des Robin, de Jason Todd et du Joker, il a rapidement mal vieilli », principalement à cause de son contexte géopolitique à tel point que son adaptation vidéo le supprime carrément et tout simplement car il n’est pas de très grande qualité, in fine. Un Deuil dans la Famille, reste néanmoins à lire pour les fans de Batman et témoigne aussi d’un évènement éditorial inédit pour l’époque les lecteurs ont voté pour le destin funeste de Jason Todd. Critique, contextualisation et explications. À noter que le comic contient également les premiers pas de Tim Drake dans Les Morts et les Vivants, signés par d’autres pointures Marv Wolfman scénario, George Pérez scénario et dessin, Jim Aparo à nouveau ainsi que Tom Grummett dessin. C’est cet autre segment, important également dans l’histoire du Chevalier Noir, qui permet à l’ouvrage de faire partie des coups de cœur et justifie l’achat. À gauche, la réédition 2017 avec la célèbre image iconique tirée de la tragédie de Batman et Robin. À droite, la première édition d’Urban Comics avril 2013 qui reprenait la couverture du troisième chapitre Batman 428, dessinée par Mike Mignola. [Résumé de l’éditeur] Jason Todd, le deuxième Robin, retrouve la trace de sa mère, disparue depuis des années. Mais, au tournant, l’attend également le Joker, le pire ennemi de Batman… Le Chevalier Noir va connaître l’une des heures les plus tragiques de sa carrière. Un Batman peut-il poursuivre sa lutte sans un Robin à ses côtés ? [Début de l’histoire – Un Deuil dans la Famille] Suite au comportement impulsif de Jason Todd lorsqu’il endosse le costume de Robin, son père adoptif Bruce Wayne le suspend de ses fonctions de co-équipier. Batman opèrera seul le temps que le jeune homme gère mieux ses émotions. Fou de rage, Jason déambule dans Gotham et repasse devant l’appartement de ses parents, tous deux décédés. Une voisine lui confie alors une boîte contenant quelques effets personnels des Todd. L’adolescent découvre que sa mère était en fait la compagne de son père et non sa vraie mère biologique » ! Jason Todd enquête et identifie trois femmes susceptibles d’être sa mère biologique une est en Israël, l’autre au Liban et la dernière en Éthiopie. De son côté, le Joker a réussi à détourner un missile nucléaire et souhaite se lancer dans… la politique internationale ! Il compte vendre son arme à des terroristes arabes ». Pour cela, il va au Liban. Quant à Bruce/Batman, il est tiraillé entre retrouver son pupille qui a disparu et suivre le Clown Prince du Crime détenteur d’une arme atomique. Il choisit d’aller au Liban poursuivre sa némésis, sans se douter qu’il s’agit d’une des destinations où Jason Todd va également se rendre… [Critique] Il est presque sûr que chaque lecteur découvrant Un Deuil dans la Famille sait pertinemment qu’il va y lire la mort de Jason Todd, le second Robin. Entre le nom de l’œuvre, sa couverture, la préface de Jim Starlin qui en parle ouvertement et la connaissance de ce triste sort dans la culture Batmanienne » voire populaire, difficile de partir sur une base vierge. Seuls les lecteurs de l’époque, fin 1988, on réellement vécu cette tragédie en direct ». Aujourd’hui, il est donc acté dès le départ que Todd va être tué par le Joker, qu’il n’y a pas d’autre issue possible malgré son retour des années plus tard en Red Hood – on en reparlera. Aborder le comic book pose donc un problème de narration on connaît déjà la destination, il faut donc espérer que le voyage soit réussi, soigné et agréable ». Ce n’est malheureusement pas vraiment le cas… Le récit se divise en quatre parties les quatre épisodes de Batman 426 à 429, étalées en six chapitres distincts, couvrant environ 135 pages. La première partie pose les enjeux de l’histoire efficacement et rapidement ; elle élimine ensuite une menace le Joker et son missile nucléaire et une des trois femmes potentiellement mère biologique de Todd. La seconde partie poursuit l’enquête autour de l’identité de la mère de Todd et contient la mise à mort très graphique » de ce Robin on y reviendra… La troisième partie est la douloureuse découverte du cadavre par Batman le chapitre 428, probablement le plus réussi du livre et tristement célèbre. Enfin, la quatrième partie correspond à l’affrontement final entre le Joker, ambassadeur iranien à l’ONU, bénéficiant d’une immunité diplomatique ! L’arc se déroule peu après Killing Joke auquel le titre fait référence plusieurs fois et poursuit, ainsi, l’enchaînement de titres noirs et violents autour du Chevalier Noir publiés à la fin des années 1980, certains s’inscrivant dans sa chronologie, d’autres restant en marge The Dark Knight Returns 1986, Année Un 1987, Killing Joke donc 1988 et juste avant Arkham Asylum 1989. À noter que les couvertures sont signées Mike Mignola, dessinateur du moyen Gotham by Gaslight dans la même période 1989 puis scénariste du très sympathique La malédiction qui s’abattit sur Gotham 2000. Le gros souci d’Un Deuil dans la Famille se situe dès son postulat de départ l’incursion d’une aventure de Batman qui va, en plus, s’inscrire comme l’une des plus violentes, traumatisantes et importantes dans sa mythologie dans un cadre géopolitique réel » de notre propre monde, à savoir le terrorisme islamiste, le peuple chiite et autres conflits complexes au Moyen-Orient. La BD évoque carrément la prise d’otage dans l’ambassade des États-Unis à Téhéran brillamment mise en scène et vulgarisée dans le film Argo – dont on conseille la version longue et une alliance entre le Joker et le dictateur Khomeini ! C’est comme si, une douzaine d’années plus tard, peu après les attentats du 11 septembre, Batman se serait rendu au Pakistan avec Tim Drake. Double Face se serait allié avec Oussama Ben Laden et aurait tué cet autre Robin par exemple. Était-ce l’idéal de mélanger cet aspect réel et violent » avec la mort d’un personnage fictif et populaire » ? Était-ce vraiment nécessaire ? Ce parti pris scénaristique volontaire apporte donc un lot de bizarreries qui tranche radicalement avec ce qu’on connaissait de l’homme chauve-souris jusqu’à présent. C’est clairement casse-gueule, au mieux maladroit, au pire provocateur. Pour plusieurs raisons évidentes. Tout d’abord, la fiction s’inscrit automatiquement à un instant T » et, de facto, sera difficilement intemporel. Elle passera moyennement l’épreuve du temps, faute à ce renvoi d’actualité très précis dans laquelle on l’identifie. Ensuite, mêler de véritables crimes et situations tragiques au sein d’une œuvre puisant – normalement – dans l’imaginaire sans pour autant ne pas être plausible ou réaliste bien sûr, lui enlève toutes ses fonctions escapistes » visant à ouvrir une parenthèse fictive pour ses héros de papier. Enfin, et c’est un certain paradoxe, le risque de complètement casser la suspension volontaire de l’incrédibilité » est très élevé. Impossible de mettre de côté les maladresses ou défauts d’une œuvre qui permettent de se plonger dedans en acceptant ces écarts pour une saine lecture ou compréhension. Mélanger un univers fantasmé avec des éléments particuliers du notre est un pari risqué. Comme dit ici ça ne prend pas ». Batman n’avait jamais affronté des vrais » terroristes et le Joker ne s’était jamais immiscé au Moyen-Orient pour flirter avec eux. Le nommer ambassadeur de la République Islamique d’Iran » est une idée plutôt naze assez choquante au demeurant mais pas interdite donc pourquoi pas – autant lui accorder une immunité diplomatique car cet élément est intéressant en revanche mais venant d’un autre pays, imaginaire. Cela aurait pu fonctionner mais il aurait fallu un filtre nettement plus réaliste » que ce qui est proposé ici le loufoque et excentrique Joker à l’ONU, carrément ?! Allons bon…. On dirait presque une blague de mauvais goût… du Joker ? C’est bien dommage car certaines choses fonctionnent très bien au demeurant, l’idée d’une mère biologique de Jason, un certain retournement de situation peu prévisible, la mise à mort du jeune pupille, l’audace et le choc d’acter le décès dans la mythologie du Chevalier Noir, la relation Bruce/Jason pour laquelle l’empathie du lecteur est mise à rude épreuve impossible de ne pas avoir envie de gifler Jason puis l’instant d’après de le réconforter, impossible aussi de ne pas apprécier les moments d’accalmie entre les deux, voire leur complicité. Malheureusement, ces bons éléments souffrent d’un rythme en demi-teinte où chaque chapitre ne peut s’empêcher de démarrer par un récapitulatif des précédents… Plombant d’entrée de jeu l’histoire au demeurant haletante mais parfois pénible à suivre. Les pensées subjectives ou narratives répétant ou expliquant l’action – comme beaucoup de titres de l’époque – accentuent également cette certaine lourdeur ». Et bien sûr, tout ce qui était évoqué en amont vient aussi gâcher cette immersion le contexte géo-politique, les lieux, etc.. Pire dans ce qui se doit d’être austère, quelques éléments risibles le BatPlane et autres dialogues moyennement convaincants mettent à mal un récit déjà bien pesant ». Il ne faut/fallait pas s’attendre à une mort programmée et organisée par le Joker, dans le but de rendre fou le Chevalier Noir, non, il s’agit sommairement » d’une succession de combat dans le cadre qu’on connaît avec un Clown devenu un étrange terroriste… Au-delà de la qualité intrinsèque du titre, force est de constater que la déception est de mise, même si on avait peu d’attente quant à l’exécution de Robin. Faute aussi en France tout du moins à une faible propositions de matériel édité gravitant autour de l’époque Jason Todd en Robin ; difficile d’être extrêmement attaché à ce protagoniste – que beaucoup liront/découvriront pour la première fois ici – même si les quatre chapitres arrivent à bien cerner sa personnalité, remaniée depuis quelques temps en coulisse et causant son impopularité croissante voir explications plus bas. En piochant dans les quelques bonnes idées distillées, il y avait de quoi rendre l’œuvre davantage indispensable ». Elle l’est d’une certaine manière bien sûr, on parle tout de même de la mort de Robin/Jason Todd cela reste un moment charnière dans la mythologie de Batman, aux longues conséquences mais manque le coche pour être à la fois incontournable ET un bon comic book. Reste tout de même les superbes planches de Jim Aparo, très en forme, instaurant de belles compositions, aux visages expressifs, aux scènes d’anthologie comme presque l’entièreté de l’épisode 428 avec l’homme chauve-souris déambulant dans les décombres de l’explosion tout en se remémorant ses souvenirs avec Jason puis la découverte du cadavre, dans une pleine planche inoubliable cf. bas de cette page. Un chapitre qui fait partie des meilleurs de toute l’histoire du Chevalier Noir, sans aucun doute, l’un des plus marquants. L’illustrateur signe de belles séquences qui ont nourri la postérité on retient aussi davantage la mort hors-champ de Jason avec le pied-de-biche du Joker que ce dernier en tunique iranienne ou le duo dynamique frappant des terroristes. Seule la colorisation, très propre et fonctionnelle » au demeurant – assurée par Adrienne Roy – est un peu trop vive » et dénote avec la dramaturgie mise en scène. La mort de Jason Todd n’est pas complètement » issue de l’esprit du scénariste Jim Starlin et du responsable éditorial de l’époque Dennis O’Neil – adepte de remanier les figures iconiques de DC aux bouleversements sociaux de l’époque ». En effet, ce sont les lecteurs eux-mêmes qui ont eu la possibilité de voter pour sceller le sort de Robin, ils sont complices de ce meurtre ! O’Neil revient longuement sur cet évènement inédit dans une passionnante préface rédigée en avril 1990. Il évoque le parcours éditorial de Robin, d’abord avec le personnage du flamboyant Dick Grayson. Arrivé dans Detective Comics 38, en 1940, un an à peine après la création de Batman, le jeune prodige évolue aux côtés de son mentor jusqu’en 1983 avant de s’émanciper et devenir Nightwing. Il est remplacé dans la foulée Detective Comics 524 par Jason Todd, imaginé par Gerry Conway et Don Newton. Tous deux ne cherchaient pas à innover [mais] à combler un vide », d’où la biographie assez proche de Grayson… Leur ordre de mission était simple trouvez-nous un nouveau Robin, et sans faire de vagues » précise Dennis O’Neil. Trois ans plus tard, en 1986, l’auteur Max Allan Collins veut améliorer Jason Todd et propose de faire de lui un gosse des rues avec des parents criminels, une opposition à Batman en somme. Malheureusement, ça ne prend pas. De moins en moins populaire, le nouveau Robin – initialement simple décalque du précédent – devenu trop impulsif voire antipathique, n’était plus vraiment accepté » dès l’instant où il commençait à avoir sa propre personnalité !. Au lieu de le retirer des comics, il est décidé de possiblement le tuer. C’est là qu’intervient l’expérience le coup de téléphone ». Simple, efficace. Comme Todd était peu apprécié, le staff éditorial de DC Comics incluant O’Neil opte pour une mécanique inédite le public va décider si Robin va vivre ou mourir. Nous placions Jason dans une explosion, et donnions deux numéros de téléphone aux lecteurs [en quatrième de couverture de Batman 427]. S’ils appelaient le premier, ils votaient pour la survie de Jason. S’ils appelaient le deuxième, Robin ne s’en sortait pas vivant. » Apparemment, personnes ont voté contre et pour, soit plus de lecteurs qui se sont prêtés au jeu durant 36 heures du 15 septembre 1988 à 8h00 jusqu’au lendemain à 20h, récoltant seulement 72 voix d’écart entre les deux choix ! La réception de ce procédé fut clivante, ce système interactif était jugé intéressant et audacieux par certains, cynique et dégueulasse pour d’autres incluant Frank Miller ! voire… truqué sans compter les critiques à propos du numéro de téléphone qui était surtaxé – 0,50$ l’appel ! La légende raconte qu’O’Neil a lui-même appelé pour sauver Jason. Deux versions du chapitre 428 furent établies au cas où. Une des planches – dans laquelle Batman annonce que Robin est vivant – fut même dévoilée/recyclée bien plus tard, en 2006 dans Batman Annual 25, en évoquant le retour de Todd par un échange des lignes temporelles illustration visible dans l’édition d’Urban Comics. Une mort dans les comics est rarement définitive ». Todd n’y fit pas exception mais pour le meilleur cette fois. Il réapparait en 2003, près de quinze ans après sa disparation, dans l’excellent Batman – Silence Hush. Même s’il s’agit de Gueule d’Argile qui a pris son apparence, le doute plane… On ignore aussi si, à ce moment précis, le retour définitif » est prévu ou si c’était simplement un clin d’œil à un vieux » protagoniste un peu oublié. Néanmoins, cette apparition a des allures de prophétie car dans L’Énigme de Red Hood, grande saga publiée dès fin 2004 entamée dans Batman 635 et qui s’étalera tout au long de l’année 2005, on scelle pour toujours le retour de Todd, qui officie en costume et sous un heaume écarlate et se fait appelé Red Hood – nom emprunté au premier costume de l’homme qui l’a tué le Joker. En 2010, le segment Red Hood The Lost Days Jours Perdus, inclut dans L’Énigme de Red Hood lève le voile sur la résurrection de Jason. Le jeune homme devient un antagoniste, tantôt mercenaire indépendant, tantôt allié à la Batfamille mais aux méthodes radicales. Il a sa propre série, Red Hood and the Outlaws notamment disponible en deux tomes chez nous et occupe une place de choix dans le superbe jeu vidéo Arkham Knight sous le masque du Chevalier d’Arkham – rôle repris dans la bande dessinée éponyme mais malheureusement annulée après un tome par Urban Comics. Red Hood/Jason Todd apparaît dans divers titres et ses échanges avec Damian Wayne sont souvent jubilatoires – tous deux étant nettement plus radicaux que leurs aînés ! Citons également l’adaptation vidéo d’Un Deuil dans la Famille où l’on peut retrouver le personnage dans un film interactif où plusieurs cheminements narratifs sont possibles, reprenant des extraits d’une autre adaptation Batman et Red Hood sous le masque rouge. Une expérience originale qui permet de renouer un peu avec le système de vote mis en place des années plus tôt. Retour au comic book. Malgré tous les défauts évoqués, Un Deuil dans la Famille est important dans la mythologie de Batman. Il est donc primordial de le connaître, de le lire… mais à quel prix ? Heureusement, un autre récit complète celui-ci, justifiant finalement l’achat 23€ et le nombre de pages un peu moins de 300 au total Les Morts et les Vivants. C’est dans cette histoire qu’apparaît Tim Drake pour la première fois car le staff DC Comics y compris O’Neil comprend que Batman sans Robin ne fonctionne pas. Mais pas question de réitérer les erreurs commises avec Todd, il faut soigner l’arrivée de ce nouveau Robin. Comment créer Robin 3 sans générer l’hostilité qui avait pourri la vie de Jason ? » interroge le responsable éditorial toujours dans la préface. Grâce à Dick Grayson. Si Todd était l’usurpateur alors il fallait lier Tim à Dick, que Robin 3 recevait l’approbation de son prédécesseur ». Pour cela, Marv Wolfman était l’auteur providentiel depuis dix ans il travaillait sur Dick et avait co-créé New Teen Titans avec George Pérez. Ainsi, Tim Drake fait ses premiers pas dans une saga publiée dès 1989, aussi bien dans The New Titans 60-61 que la série classique Batman 440-442, onze numéros après la mort de Todd, soit moins d’un an plus tard. Critique ci-après. • [Début de l’histoire – Les Morts et les Vivants] Après la mort de Jason Todd, Bruce Wayne sombre de plus en plus… Brisé et anéanti, il enchaîne les envolées nocturnes sous son masque de Batman, plus violent que jamais. Alfred tende de le soigner et essaie de raisonner son maître, en vain. En parallèle, le milliardaire se fâche avec Dick Grayson. Ce dernier disparaît quelques temps de ses fonctions au sein des Titans. Grayson s’est simplement éclipsé au cirque Haly, implanté en ville et en bien mauvais état. Dans l’ombre, un mystérieux jeune homme suit discrètement Bruce, Batman, Dick et Nightwing. Il a bien compris la double identité de chacun et, depuis le meurtre de Todd, souhaite que Dick redevienne Robin afin que Batman redevienne plus stable. En parallèle, Double-Face est de retour à Gotham City, bien décidé à tuer le Chevalier Noir… [Critique] Comment remplacer » Robin sans doublonner avec Dick Grayson et Jason Todd ? En créant un nouveau personnage proche des deux autres tout en étant différent… C’est le pari réussi de Marv Wolfman qui préfère d’entrée de jeu concevoir un Robin qui ne cherche pas à voler la vedette à Batman mais simplement et banalement » à l’épauler, à le canaliser. Quand il créé Tim Drake Tim pour… Tim Burton, qui préparait alors sur son film !, le scénariste Wolfman habitué à travailler sur les Titans et surtout sur Dick – qui signe une introduction rédigée en 2011 ne lui appose pas de traumatismes ses parents sont en vie tout du moins pour l’instant…, sa famille et ses amis n’ont pas de problèmes en particulier. En cela, Drake n’a rien d’un écorché comme Todd ni de revanche à prendre ou de deuil à surmonter comme Grayson. Le jeune adolescent bénéficie immédiatement d’un capital sympathie élevé c’est un excellent détective, il voue une admiration sans faille au duo de justiciers qu’il a vu évoluer, etc. Seule ombre au tableau il s’agit encore d’un garçon aux cheveux bruns. Quitte à concevoir un Robin 3 », pourquoi ne pas le démarquer physiquement ? Pour que les ennemis de Batman ne comprennent pas qu’il s’agit d’un autre acolyte ? On chipote mais c’est un petit peu dommage. Côté histoire, co-écrite avec George Pérez qui dessine aussi, on y reviendra, on navigue cette fois entre deux périples l’un suivant Dick puis Tim, l’autre Batman et Double-Face. Quand tout le monde se rencontre et converge vers les premiers pas de Drake en Robin, c’est… réjouissant ! Assister à cet instant mythique et particulièrement réussi rehausse le niveau qualitatif de l’ensemble de l’ouvrage. Car si Un Deuil dans la Famille souffrait de nombreux défauts, Les Morts et les Vivants, lui, en a peu le rythme est très bien dosé, la narration haletante, l’intrigue assez surprenante, les personnages sont attachants, on retrouve la charmante » Gotham et d’autres éléments inhérents à l’ADN de Batman. La sempiternelle interrogation d’utiliser » un enfant ou un adolescent dans la croisade du justicier trouve une certaine réponse mais continue de hanter l’homme chauve-souris – qui restera terriblement marqué et affecté par la perte de Todd, dont il s’estime responsable. Les cinq épisodes se dévorent et les quelques incursions côté Titans la bande dessinée jongle entre deux séries, The New Titans et Batman sont très accessibles et ne gênent en rien la lecture si on n’est pas familier de cet autre univers. Seul le costume de l’époque de Nightwing a mal vieilli, le reste est toujours passionnant. Double-Face est plutôt soigné même si, là aussi, cela fait un peu redite par rapport à Grayson qui affrontait Dent à ses débuts cf. Robin – Année Un. On apprécie également la présence soutenue d’Alfred, qui vient même prêter main forte au combat ! Côté dessins, on retrouve Jim Aparo pour les trois chapitres de Batman, rien à redire, l’artiste découpe avec maestria ses scènes d’action et offre de belles expressions sur les visages de ses personnages avec une fluidité et lisibilité exemplaires. Seules quelques cases sont assez pauvres en décors déjà dans le titre précédent mais c’est compensé par la vivacité de séquences moins contemplatives. George Pérez et Tom Grummett travaillent en binôme sur les deux épisodes de The New Titans deux et demi si on inclut quelques pages d’un prologue issues de la même série mais croquées par Aparo. Les artistes parviennent à conserver une homogénéité graphique très appréciable, aussi bien au niveau des traits que de l’atmosphère visuelle globale. Ils sont grandement aidés par la colorisation d’Adrienne Roy qui officiait déjà sur le titre précédent avec Aparo. En ultime bonus un court chapitre dessiné par Lee Weeks et écrit par James Robins, À marquer d’une pierre blanche Legends of the Dark Knight 100 qui montre Todd enfiler son costume de Robin pour la première fois puis sa mort… La sublime image de fin l’avant-dernière de cette critique sur fond blanc reste dans les mémoires. En synthèse, le livre Un Deuil dans la Famille EST indispensable dans la chronologie de Batman pour ces deux évènements majeurs la mort de Jason Todd et l’arrivée de Tim Drake – qui sera le premier Robin a bénéficié d’une série à son propre nom de justicier, avant de devenir Red Robin, cédant sa place à Damian Wayne MAIS ne peut pas être considéré comme un incontournable à posséder impérativement du fait de la qualité moyenne de sa première histoire. C’est tout le paradoxe de la fiction elle demeure importante et aura plusieurs conséquences sur l’évolution du Chevalier Noir mais elle n’est pas un chef-d’œuvre… Classons là tout de même dans les coups de cœur du site, principalement pour Les Morts et les Vivants et son statut particulier de son autre titre dans la culture Batmanienne » ! [À propos] Publié chez Urban Comics le 26 avril 2013 puis réédité le 31 juillet 2017. Précédemment publié chez Semic en 2003. Scénario Jim Starlin, Marv Wolfman, Georges Pérez Dessin Jim Aparo, Geroge Pérez, Tom Grummett Encrage Mike DeCarlo, Bob McLeod, Romeo Tanghal Couleur Adrienne Roy, Lovern Kindzierski Traduction Alex Nikolavitch Lettrage Stephan Boschat – Studio Makma Contient Batman 426-429 Un Deuil dans la Famille puis Batman 440-442, The New Titans 55 et 60-61 Les Morts et les Vivants, Legends of the Dark Knight 100 Acheter sur Batman – Un Deuil dans la Famille 23€

BatmanUnlimited : Monstrueuse Pagaille (Batman Unlimited: Monster Mayhem) est un film d'animation américain réalisé par Butch Lukic, sorti direct-to-video en 2015. Synopsis. C'est Halloween à Gotham City.Pour fêter ça, les plus grands méchants de la ville ont tous uni leurs forces pour mettre en place une série de crimes.

Comics Cult revient aujourd’hui sur un épisode traumatisant de la carrière de Batman avec Un Deuil dans la Famille. La saga dans laquelle un de ses Robin a perdu la vie entre les mains du terrible Joker ! Chris Avec ComiXrayS, je m'adresse autant aux néophytes qu'aux lecteurs avertis, le but est de faire découvrir au plus grand nombre une face cachée de la bande dessinée américaine, que ce soit au travers d'anecdotes sur des personnages connus de tous, ou via la représentation de phénomènes de société bien réels dans les pages des comic books. DVDANGLAIS Batman : Un deuil dans la famille 2020 Streaming complet MovieWatch en ligne gratuit HQ DvdRip-USA eng subs Batman : Un deuil dans la famille ! (2020) Regarder admin; January 1, 1970; Animation; VOIR! Kabaneri of the Iron Fortress – The Battle of Unato FILM Complet 2019 Regarder Streaming-VF Français Où regarder Kabaneri of the Iron Fortress – The
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