Discussionsde la communauté MATMUT Modus - Catégorie Monospace : Bruit davion - Jai un bruit qui ressemble à un avion qui décolle depuis peu dÚs que je passe la 4Úme ou les 50km je ne sais pas si quelquun à eu ce genre de problÚ 131224. En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation des cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos
Lorsque vous prenez l’avion vous ressentez des douleurs, sensation d’oreille bouchĂ©e, etc
.Vos oreilles vous prĂ©viennent d’un atterrissage ou d’une soudaine montĂ©e en altitude, comment cela se fait-il ? Voici l’ensemble des sensations gĂȘnantes que vous pouvez ressentir Mal d’oreilleSensation d’oreille pleine ou bouchĂ©eÉtourdissementsLĂ©gĂšre perte auditiveSifflement ou bourdonnement dans les oreilles Ces troubles appelĂ©s barotraumatismes sont dus Ă  la prĂ©sence de changements brusques de pression dans l’avion. Heureusement, la plupart du temps, ces effets disparaissent peu aprĂšs l’atterrissage. Qu’est-ce qu’un barotraumatisme ? L’oreille humaine est divisĂ©e en trois parties L’oreille externe pavillon et conduit auditifL’oreille moyenne les osseletsL’oreille interne la cochlĂ©e cellules auditives Lorsque que la pression entre l’oreille externe et moyenne n’est pas la mĂȘme cela provoque un barotraumatisme. D’ailleurs, l’oreille moyenne est aĂ©rĂ©e par un tube qui s’appelle la trompe d’Eustache. Or, lorsque l’avion dĂ©colle ou atterri la pression change trĂšs rapidement et l’aĂ©ration n’étant pas assez grande, il y a un dĂ©calage en pression. De mĂȘme, nous pouvons avoir ces symptĂŽmes lors de balades en montagne ou en utilisant un tĂ©lĂ©phĂ©rique. Quelques conseils pour Ă©viter les barotraumatismes Le fait de manger ou de mĂącher va activer les muscles de la trompe d’Eustache. Ainsi l’aĂ©ration va rester ouverte. C’est pour cela qu’il est souvent conseillĂ© de prendre des gommes dans l’avion ou de sucer des bonbons. Aussi, le fait de bailler va agir de la mĂȘme façon sur la trompe d’Eustache. Le rĂ©sultat est souvent immĂ©diat et la sensation d’oreille bouchĂ©e disparait instantanĂ©ment. De plus, il est conseillĂ© de rester bien hydratĂ©. Pensez Ă  boire de l’eau, ce qui assure un bon fonctionnement de la trompe d’Eustache. D’autre part, il existe Ă©galement une manƓuvre dite de Valsalva qui permet mĂ©caniquement de forcer l’ouverture de la trompe d’Eustache. Cette technique consiste Ă  boucher son nez avez ses doigts par un pincement et de souffler doucement par le nez. Attention, cette mĂ©thode ne doit pas ĂȘtre utilisĂ©e trop frĂ©quemment, elle peut gĂ©nĂ©rer des maux au niveau des oreilles. Enfin, dans le cas oĂč vous souffrez d’un rhume, d’une otite ou d’une sinusite. Il est recommandĂ© d’utiliser un spray nasal solution saline ou eau de mer pour enrayer toute congestion qui pourrait boucher la trompe d’Eustache. Les mĂ©decins conseillent de rĂ©aliser un dĂ©congestionnement 30 minutes avant le dĂ©collage et l’atterrissage. Les acouphĂšnes en avion Lorsque vous souffrez d’acouphĂšnes, ceux-ci vous semblent plus intenses lors d’un voyage aĂ©rien. Cette sensation est due Ă  une fatigue des cellules auditives par le bruit de rĂ©acteur de l’avion. Afin de limiter cette nuisance, il vous suffira d’écouter de la musique ou d’utiliser des casques avec rĂ©ducteur de bruit. Que boire dans l’avion ? A chaque voyage il est souvent proposĂ© de consommer une collation. Cependant il n’est pas conseillĂ© de prendre des boissons alcoolisĂ©es ou cafĂ©inĂ©es qui produisent une dĂ©shydratation. Il sera plus judicieux de prendre des jus ou idĂ©alement de l’eau. Existe-t-il de bouchons spĂ©cifiques pour l’avion ? Actuellement quelques pharmacies et audioprothĂ©sistes proposent des bouchons standards pour rĂ©duire les effets de pressions lors des voyages en avion. Ces solutions ne sont pas encore au point, le rĂ©sultat restant minime. Que faire si ces symptĂŽmes persistent ? Si aprĂšs l’atterrissage, vos troubles persistent, il sera nĂ©cessaire de consulter un mĂ©decin spĂ©cialiste. Votre docteur ORL pourra effectuer des tests pour vĂ©rifier le bon fonctionnement de votre trompe d’Eustache et de votre audition. N’oubliez pas qu’il est conseillĂ© de faire tester votre audition tous les 4 ans minimum. Votre centre auditif Meilleur Audio propose gratuitement un bilan auditif, n’hĂ©sitez pas et cliquez ici pour prendre rendez-vous.

Bruitagesd'avion de ligne | Sound-Fishing Série de sons "avion de ligne" Une

Les habitants des communes du sud de la VendĂ©e dans la proximitĂ© du dĂ©partement des Deux-SĂšvres ont entendu un bruit inhabituel ce vendredi matin 8 janvier, un avion supersonique, confirment les services de l'État, autrement dit un avion passant le mur du son ! Vers 10h30 un grand bruit a rĂ©sonnĂ© dans le ciel de la VendĂ©e, au dessus des communes du sud du dĂ©partement dans la proximitĂ© de celui des Deux-SĂšvres. SollicitĂ©s les services de secours du SDIS indiquent avoir reçu de nombreux appels mais aucun relatif Ă  un accident ou une quelconque du cĂŽtĂ© des services de l'État qu'on indique qu'effectivement un avion supersonique a pu provoquer le bruit nos confrĂšres de La Nouvelle RĂ©publique qui ont contactĂ© le responsable de l’aĂ©rodrome Niort-Marais poitevin "l'aĂ©ronef, qui serait un Rafale ou un Mirage 2000, arrivait du secteur de Brive-la-Gaillarde, en CorrĂšze – ce qui ne signifie pas qu'il a dĂ©collĂ© lĂ -bas – et volait, Ă  une altitude d'au moins 42 000 pieds, soit plus de 12 000 m, en direction de la Bretagne. GĂ©nĂ©ralement, ces vols ont lieu au-dessus de la mer, c'est plus rare dans les terres".Grosse dĂ©tonations ce matin au alentours de 10h25 secteur Nord est VendĂ©e et Deux SĂšvre, des Infos ?? OuestFrance85 TVVendee F3PaysdelaLoire DepVendee — ChristopheL85 January 8, 2021 Le "mur du son" est un phĂ©nomĂšne physique aĂ©rodynamique lorsqu'un avion atteint une vitesse au moins Ă©gale Ă  celle de la vitesse du son dans l’air, soit 340 mĂštres par seconde, soit 1 224 km/h ou Mach 1, et provoque donc une onde de choc sous forme de dĂ©flagration supersonique. L'intensitĂ© sonore serait liĂ©e Ă  la tempĂ©rature trĂšs froide dans l'air ce matin, -5° C au sol.
Le bruit du feu, c’était comme le bruit d’un avion qui dĂ©colle » PaĂŻta. Les collines et la vĂ©gĂ©tation ont laissĂ© place Ă  un paysage de dĂ©solation dans Bangou, Ă  la suite du violent feu qui s’est dĂ©clarĂ© jeudi. Hier, les habitants sinistrĂ©s Ă©taient partagĂ©s entre tristesse et colĂšre. De son cĂŽtĂ©, la mairie dĂ©nonce un acte criminel. -----Offre First Web. 990F /mois Table des matiĂšres1 LIMITATIONS STRUCTURALES2 LIMITATION Vitesses minimales de contrĂŽle VMCG et Vitesse de dĂ©cision Vitesses de Rotation VR et de SĂ©curitĂ© au dĂ©collage Distances associĂ©es au Longueur de piste Choix de Performances certifiĂ©es Limitation Plage de V13 LIMITATION DE PENTE EN MONTÉE INITIALE Pentes Choix du braquage des Performances certifiĂ©es Limitation montĂ©e initiale4 LIMITATION OBSTACLE DANS LA TROUÉE D’ Trajectoire d’envol TrouĂ©e d’ Masse maxi Obstacle dans la trouĂ©e d’envol5 LIMITATION VITESSE MAXI DES PNEUMATIQUES6 LIMITATION ENERGIE DES FREINS7 POUSSÉE Niveaux certifiĂ©s de poussĂ©e MĂ©thode de la tempĂ©rature fictive8 LE LOGICIEL TOPCAT9 Partager WordPress Pour transporter des passagers ou du fret en toute sĂ©curitĂ©, il faut ĂȘtre sĂ»r qu’à tout moment du vol l’équipage pourra faire face Ă  toute forme de dĂ©faillance de la machine. Cela commence, bien sĂ»r, par savoir dĂ©terminer Ă  quelle masse maximum on pourra dĂ©coller, et la tĂąche est loin d’ĂȘtre simple ! Essayons d’aborder ce problĂšme complexe le plus simplement possible
 La rĂ©glementation du Transport AĂ©rien stipule que les performances des avions doivent ĂȘtre calculĂ©es en tenant compte de la panne du moteur critique en tout point du vol, depuis le dĂ©collage jusqu’à l’atterrissage, remise des gaz incluse. Par moteur critique, il faut entendre le moteur dont la panne aurait les consĂ©quences les plus dĂ©favorables dans la configuration oĂč se trouve l’avion dans la phase considĂ©rĂ©e. Pour un birĂ©acteur comme le B737, il n’y a pas de moteur plus critique que l’autre, mais ce n’est pas le cas pour un quadrirĂ©acteur, par exemple, ou la panne d’un moteur extĂ©rieur sera plus pĂ©nalisante que celle d’un moteur intĂ©rieur ! Ces calculs sont effectuĂ©s Ă  partir de mesures faites aux essais par le constructeur. Elles constituent les PERFORMANCES CERTIFIEES de l’avion pour toutes les phases de vol. On les trouve, pour certaines, dans le FCOM, mais le plus souvent maintenant, elles sont intĂ©grĂ©es dans des logiciels de calcul mis Ă  la disposition des exploitants et de leurs Ă©quipages. Dans le travail quotidien des Ă©quipages, cela revient Ă  dĂ©terminer, pour chaque phase de vol, quelle est la masse maximum possible en fonction des conditions du jour, c’est-Ă -dire la configuration de l’avion, l’infrastructure des aĂ©roports, le relief Ă  proximitĂ© des aĂ©roports et sur la route prĂ©vue, les conditions mĂ©tĂ©orologiques prĂ©vues, etc
 Pour le dĂ©collage, il faudra dĂ©terminer la masse maxi possible, qui sera la plus faible de Masse maxi Structure Masse maxi Piste Masse maxi MontĂ©e initiale Masse maxi Obstacle dans la trouĂ©e d’envol Masse maxi Vitesse limite des pneus Masse maxi Energie des freins De plus, la masse au dĂ©collage devra tenir compte Ă©galement des Ă©ventuelles limitations qu’il serait nĂ©cessaire de respecter pour garantir le survol des obstacles en route. De la mĂȘme façon, il est interdit de dĂ©coller Ă  une masse qui, diminuĂ©e du dĂ©lestage de l’étape, conduirait Ă  atterrir Ă  une masse supĂ©rieure Ă  la limitation atterrissage. Mais c’est un autre sujet que nous Ă©tudierons dans un autre article. LIMITATIONS STRUCTURALES Les limitations structurales sont dĂ©finies par le constructeur de l’avion en fonction des calculs de rĂ©sistance des matĂ©riaux qui ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s lors de la conception de l’avion. Elles peuvent ĂȘtre customisĂ©es » suivant les demandes des exploitants, en modifiant certains Ă©lĂ©ments de la structure. Il n’est donc pas rare de trouver, dans une mĂȘme flotte, des avions qui ont des limitations structurales diffĂ©rentes suivant leur origine ou l’utilisation qui en est faite
 Voici le tableau des diffĂ©rentes limitations structurales du B737-800 telles qu’elles sont indiquĂ©es dans le FCOM livrĂ© avec le B737 NGX de PMDG. Pour le dĂ©collage, il s’agit du Maximum Takeoff Weight MTOW, Ă©gal Ă  70,5 tonnes. A noter que les anglo-saxons parlent encore de poids alors qu’il s’agit bien d’une masse. Le logiciel TOPCAT indique, pour certains des matricules de B738 utilisĂ©s, une masse maxi au dĂ©collage MTOW de 79010 kg voire mĂȘme de 79016 kg
 ? A l’inverse, les compagnies peuvent dĂ©cider de rĂ©duire les masses maxi structures qu’elles utiliseront, pour pouvoir changer de catĂ©gorie de minima ou payer moins de redevances aĂ©roportuaires, ces derniĂšres Ă©tant notamment calculĂ©es sur la masse maxi au dĂ©collage
 Il est donc important de prendre connaissance, avant chaque vol, de la masse MTOW qui s’applique Ă  l’avion utilisĂ©. On parle aussi de masse maxi au lĂącher des freins. Il est, bien sĂ»r, interdit de dĂ©coller Ă  une masse supĂ©rieure Ă  cette valeur. LIMITATION PISTE Abordons maintenant une question nettement plus compliquĂ©e comment choisir la bonne configuration de l’avion pour pouvoir dĂ©coller Ă  la masse la plus Ă©levĂ©e possible sur une piste donnĂ©e, et surtout, comment dĂ©terminer cette masse maximum ? Et il faudra, bien sĂ»r, que ce calcul tienne compte de l’éventualitĂ© de la panne du fameux moteur critique au cours du dĂ©collage ! Or, s’il est bien Ă©vident que si la panne intervient trĂšs tĂŽt aprĂšs le lĂącher des freins il est prĂ©fĂ©rable de l’interrompre, il va falloir dĂ©terminer jusqu’à quelle limite on pourra le faire sans sortir en bout de piste. De la mĂȘme façon, si on renonce Ă  interrompre le dĂ©collage, il faudra ĂȘtre sĂ»r de pouvoir le poursuivre en toute sĂ©curité  C’est tout le problĂšme posĂ© par la limitation piste. Vitesses minimales de contrĂŽle VMCG et VMCA Tout d’abord, il faut dĂ©finir deux vitesses indispensables pour envisager la panne d’un moteur. La VMCG, vitesse minimale de contrĂŽle au sol G comme GROUND, est la vitesse minimale qu’il faut avoir pour pouvoir contrĂŽler la trajectoire de l’avion lorsqu’il est au sol, en utilisant uniquement les gouvernes primaires et avec le moteur critique arrĂȘtĂ© et le ou les autres moteurs Ă  la poussĂ©e maxi dĂ©collage. Elle est directement liĂ©e Ă  l’efficacitĂ© de la gouverne de direction et au niveau de poussĂ©e utilisĂ©e. Si on veut poursuivre le dĂ©collage, il faut que la vitesse soit au moins Ă©gale Ă  VMCG pour pouvoir maintenir l’avion sur l’axe de la piste tant que celui-ci est au sol ! Voici deux tableaux extraits du FCOM, qui donnent la valeur de VMCG pour diffĂ©rentes tempĂ©ratures et altitudes. La variation est directement liĂ©e Ă  la dĂ©gradation de la poussĂ©e quand on s’élĂšve ou quand la tempĂ©rature augmente. Le tableau du haut donne les valeurs pour la poussĂ©e maximum de 26000 livres tandis que celui du bas concerne une poussĂ©e rĂ©duite Ă  22000 livres. La VMCA, vitesse minimale de contrĂŽle en vol A comme AIR, est la vitesse minimale nĂ©cessaire pour contrĂŽler la trajectoire de l’avion avec le moteur critique arrĂȘtĂ©, lorsqu’il est en vol , avec la poussĂ©e dĂ©collage sur le ou les autres moteurs, train rentrĂ© et volets dĂ©collage, dans les conditions suivantes Vol rectiligne avec dĂ©rapage nul ou avec une inclinaison maximum de 5° Effort maximum de 800 Newtons sur le palonnier. Je n’ai pas trouvĂ© de tableau donnant la valeur de VMCA pour le B737. Il est vrai que cette vitesse n’est pas directement nĂ©cessaire aux Ă©quipages
 Vitesse de dĂ©cision V1 On l’a vu plus haut, il faut dĂ©terminer un point limite jusqu’oĂč on pourra, en cas de panne du moteur critique, arrĂȘter le dĂ©collage et stopper l’avion sans dĂ©passer le bout de la piste, et Ă  partir duquel il sera possible de poursuivre le dĂ©collage en toute sĂ©curitĂ©. La rĂ©glementation impose au constructeur de dĂ©finir un moyen simple pour identifier ce point c’est la vitesse de dĂ©cision V1. Si la panne moteur intervient avant V1, on arrĂȘte le dĂ©collage, mais Ă  partir de V1, on doit continuer. Pour ĂȘtre tout Ă  fait prĂ©cis, lorsque que l’on dĂ©colle Ă  la masse maxi limitĂ©e par la piste, si on dĂ©cide d’interrompre le dĂ©collage, il faut que les freins soient appliquĂ©s au plus tard Ă  V1 sinon on risque de dĂ©passer le bout de piste. Et si l’on dĂ©cide de poursuivre le dĂ©collage avec un moteur en panne, il faut pouvoir contrĂŽler l’avion la vitesse V1 ne peut donc ĂȘtre infĂ©rieure Ă  VMCG. Vitesses de Rotation VR et de SĂ©curitĂ© au dĂ©collage V2 Ces deux vitesses sont intimement liĂ©es puisque VR est la vitesse de rotation action sur la commande de profondeur qui va permettre d’atteindre la vitesse V2 au plus tard en passant une hauteur de 35 ft au-dessus de la piste 11 mĂštres. Bien qu’elle puisse varier d’un avion Ă  l’autre et en fonction de la masse, la cadence moyenne de rotation se situe aux alentours de 3°/sec, ce qui fait environ 5 secondes pour prendre une assiette de 15°, valeur initiale au dĂ©collage sur B737. Si la panne moteur intervient pendant la rotation, on doit pouvoir contrĂŽler la trajectoire d’envol. C’est pour cette raison que VR doit rĂ©glementairement ĂȘtre supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  1,05 VMCA. La vitesse V2 est celle qui permet de poursuivre le dĂ©collage en toute sĂ©curitĂ© avec un moteur en panne. Elle sera maintenue constante au minimum jusqu’à 400 ft/sol. La V2 minimum est rĂ©glementairement supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  1,10 VMCA et Ă  1,2 VS, VS Ă©tant la vitesse de dĂ©crochage avec les volets dĂ©collage. Distances associĂ©es au dĂ©collage On l’a vu, les performances certifiĂ©es utilisĂ©es pour dĂ©terminer les limitations sont issues des mesures faites, au cours des essais, par le constructeur de l’avion. La rĂ©glementation dĂ©finit trĂšs prĂ©cisĂ©ment comment ces mesures doivent ĂȘtre faites et comment exploiter leurs rĂ©sultats pour calculer les performances au dĂ©collage. La Distance de Roulement au DĂ©collage DRD est mesurĂ©e depuis le lĂącher des freins jusqu’à un point situĂ© Ă  mi distance entre le point de dĂ©collage effectif et le passage des 35 ft. La valeur retenue est la plus grande entre la DRD avec panne du moteur critique et la DRD sans panne multipliĂ©e par 1,15. La Distance de DĂ©collage DD est mesurĂ©e depuis le lĂącher des freins jusqu’au passage des 35 ft. La valeur retenue est la plus grande entre la DD avec panne du moteur critique et la DD sans panne multipliĂ©e par 1,15. La Distance d’AccĂ©lĂ©ration ArrĂȘt DAA est la somme des distances suivantes La distance allant du lĂącher des freins jusqu’à V1 en accĂ©lĂ©ration sur N moteurs La distance nĂ©cessaire pour freiner l’avion jusqu’à l’arrĂȘt complet en utilisant les freins au maximum possible et les spoilers. L’utilisation des reverses ne peut ĂȘtre prise en compte que lorsque la piste est mouillĂ©e ou recouverte de neige ou de glace Suivant la date de certification de l’avion, il peut ĂȘtre prĂ©vu une distance supplĂ©mentaire pour tenir compte des conditions en exploitation courante qui sont diffĂ©rentes des conditions des vols d’essais. Comme prĂ©sentĂ© sur le schĂ©ma, pour les avions rĂ©cemment certifiĂ©s conformĂ©ment aux normes europĂ©ennes des JAR, la distance supplĂ©mentaire correspond Ă  la distance parcourue en 2 secondes avec le moteur critique arrĂȘtĂ©. De plus, les normes JAR dĂ©finissent, pour les trois distances, une vitesse Ă  laquelle intervient rĂ©ellement la panne du moteur critique VEF Engine Fail, infĂ©rieure Ă  V1. Cela permet Ă  l’équipage de dĂ©tecter la panne, et au Commandant de Bord de prendre la dĂ©cision d’arrĂȘter ou de poursuivre le dĂ©collage. Dans le cas de l’arrĂȘt du dĂ©collage, ce dĂ©lai permet Ă  l’équipage d’actionner le premier moyen de freinage Ă  V1, vitesse qui devient ainsi clairement une vitesse d’action, ce qui n’était pas toujours le cas dans les rĂ©glementations plus anciennes. Longueur de piste disponible La longueur de la piste disponible pour le dĂ©collage se dĂ©cline suivant plusieurs dĂ©nominations. Tout d’abord, la longueur de la piste elle-mĂȘme, en gĂ©nĂ©ral en bĂ©ton ou recouverte d’asphalte mĂȘme si le B737 est utilisable, dans certaines versions, sur des pistes sommairement amĂ©nagĂ©es en latĂ©rite ou en graviers
 Sa longueur est codifiĂ©e TORA pour Take Off Runway Available. Pour le calcul de la limitation piste, la DRD ne doit pas dĂ©passer la TORA. AprĂšs le bout de piste, sur certains aĂ©rodromes, on trouve une zone dĂ©gagĂ©e faisant partie du l’emprise du terrain que l’on appelle prolongement dĂ©gagĂ© » ou clearway ». Ce prolongement, dĂ©pourvu de tout obstacle autre que des feux de balisage, ne peut dĂ©passer la moitiĂ© de la longueur de piste disponible TORA/2. L’ensemble TORA + PD est codifiĂ© TODA pour Take Off Distance Available. Pour le calcul de la limitation piste, la DD ne doit pas dĂ©passer la TODA. De la mĂȘme façon, sur quelques rares terrains, on peut trouver, en bout de piste, un prolongement occasionnellement roulable qui peut supporter le poids de l’avion sans dommage pour la structure souvent un ancien morceau de piste dĂ©saffectĂ©. On le nomme POR ou PA prolongement d’arrĂȘt ou Stopway. L’ensemble TORA + PA est alors codifiĂ© ASDA pour Acceleration Stop Distance Available. Pour le calcul de la limitation piste, la DAA ne doit pas dĂ©passer l’ASDA. Voici le plan du terrain d’Istres le TubĂ©, dans les Bouches du RhĂŽne. Ce terrain, Ă  la fois base militaire et centre d’essais en vol, dispose d’une piste de 3750 mĂštres auxquels s’ajoute, au QFU 33, un PA/PD de 1208 mĂštres trĂšs utile pour les essais de performances au dĂ©collage justement
 Dans l’autre sens, sur le QFU 15 donc, on ne dispose que de 114 mĂštres en plus de la longueur de piste. Si la piste ne dispose ni de POR ni de PD, ou si on dĂ©cide de ne pas en tenir compte pour simplifier les calculs et la prĂ©sentation des performances, on dit alors que l’on est en piste classique ou en performances Ă©quilibrĂ©es. Dans ce cas, il n’est plus nĂ©cessaire de vĂ©rifier DRD < TORA puisque ce sera toujours le cas avec DD < TORA. Pour la suite de cet article et pour plus de clartĂ©, nous allons toujours nous placer dans ce cas simplificateur
 Choix de V1 Intuitivement, on imagine facilement que plus la vitesse de dĂ©cision V1 sera grande, plus la DAA sera importante. Sur une piste de longueur donnĂ©e, pour pouvoir conserver DAA = TORA, plus V1 sera Ă©levĂ©e et plus la masse maximum correspondante sera faible. A l’inverse, pour la distance de dĂ©collage avec panne du moteur critique Ă  V1, plus la valeur de cette derniĂšre sera grande et proche de VR, plus la distance Ă  parcourir avec un moteur en moins pour atteindre VR sera faible, et donc plus la distance globale pour atteindre les 35 ft DD N-1 sera faible. Pour une longueur de piste donnĂ©e, pour conserver DD N-1 = TORA, plus V1 sera Ă©levĂ©e et plus la masse maxi possible le sera Ă©galement, jusqu’à atteindre la valeur, indĂ©pendante de V1, du dĂ©collage sans panne. C’est ce qui est schĂ©matisĂ© ci-dessus. On y voit clairement qu’il existe une valeur de V1, correspondant Ă  l’intersection des deux courbes de masse maxi DAA et DD N-1, oĂč on obtiendra la masse maxi limitative la plus Ă©levĂ©e possible. C’est la V1 dite classique ou Ă©quilibrĂ©e, et c’est la masse maxi possible lorsque les performances au dĂ©collage sont limitĂ©es par la longueur de piste. Performances certifiĂ©es Limitation Piste C’est cette masse maxi qui figure dans le FCOMv1 que l’on trouve dans la documentation accompagnant l’addon B737 NGX de PMDG. C’est au chapitre PERFORMANCE DISPATCH, sous le titre TAKEOFF FIELD & CLIMB LIMIT. Petit inconvĂ©nient dans ces tableaux, les longueurs de piste sont exprimĂ©es en pieds et les masses en livres
 On peut trouver sur Internet d’autres FCOM utilisant des unitĂ©s plus communes pour nous comme prĂ©sentĂ© ci-dessous. Voici un des nombreux tableaux qui doivent ĂȘtre fourni par le constructeur, car il faut donner les valeurs de masse maxi pour toutes les longueurs de pistes, bien sĂ»r, mais aussi pour tous les braquages de volets autorisĂ©s. Le B737-800, avion polyvalent s’il en est, peut dĂ©coller avec pas moins de six braquages de volets diffĂ©rents, 1, 2, 5, 10, 15 ou 25 ! Concernant la limitation piste, on imagine facilement qu’un braquage de volets important augmente la portance de l’aile. Cela va donc permettre de dĂ©coller avec une vitesse plus faible ce qui va diminuer les distances DAA et DD et donc permettre des masses limitatives plus Ă©levĂ©es. Mais cela va augmenter Ă©galement la traĂźnĂ©e de l’aile, dĂ©gradant ainsi la pente de montĂ©e aprĂšs dĂ©collage il faudra donc trouver le bon compromis. Ce sujet sera dĂ©battu dans le chapitre suivant
 Le constructeur doit Ă©galement fournir un moyen pour tenir compte de la pente moyenne de la piste, montante ou descendante, de l’état de la piste, sĂšche, mouillĂ©e ou couverte de neige ou de glace, de la tempĂ©rature, de l’altitude, de la pression atmosphĂ©rique et du vent
 ! Concernant l’altitude et la pression atmosphĂ©rique, pour Ă©viter une multiplication Ă  l’infini des tableaux ou graphiques, on utilise l’altitude pression du terrain, c’est-Ă -dire l’altitude du terrain ramenĂ©e Ă  la pression standard de 1013 hPa. En d’autres termes, c’est l’altitude que l’on lirait au sol en calant l’altimĂštre Ă  1013 hPa. Pour le vent, celui-ci ayant la fĂącheuse tendance Ă  varier tout le temps en direction et en force, un calcul conservatoire sera fait en ne prenant en compte que 50 % de la composante dans l’axe du vent de face, qui a un effet favorable. Par contre, pour le vent arriĂšre, on prendra en compte 150 % de sa composante axiale, augmentant ainsi l’effet dĂ©favorable. Certaines de ces corrections seront prises en compte en modifiant la longueur de la piste disponible, donnant ainsi une longueur de piste Ă©quivalente. Pour d’autres, il y aura des tableaux diffĂ©rents pour diffĂ©rentes valeurs ou conditions
 La tendance actuelle, pour les FCOM Boeing, est plutĂŽt au tout en tableaux », trĂšs prĂ©cis mais pas forcĂ©ment trĂšs pratique car ils nĂ©cessitent de nombreuses interpolations
 Sur Internet, on trouve encore des versions plus anciennes oĂč les performances Ă©taient prĂ©sentĂ©es sous forme de graphiques. Pour une lecture plus aisĂ©e, on peut agrandir certaines vues en cliquant dessus Plus imagĂ© et intĂ©grant toutes les corrections sur le graphique lui-mĂȘme, on voit trĂšs bien, dans le bas, la prise en compte de la pente de la piste et du vent. Sur la gauche, ce sont la tempĂ©rature et l’altitude pression qui donnent une deuxiĂšme entrĂ©e rejoignant la premiĂšre sur le rĂ©seau de courbes central, et donnant enfin la masse maxi condition piste sur l’échelle Ă  droite du graphique. Ce mode de reprĂ©sentation prĂ©sentait un problĂšme indĂ©niable de prĂ©cision du rĂ©sultat, et nĂ©cessitait, pour bien faire, l’usage d’un crayon et d’une rĂšgle
 Tous ces moyens papier » sont aujourd’hui remplacĂ©s, en utilisation courante, par des outils informatiques disponibles dans les lieux dĂ©diĂ©s Ă  la prĂ©paration des vols ou sur des ordinateurs portables, auxquels les simmers n’ont bien sĂ»r pas accĂšs. Nous en reparlerons plus loin. Plage de V1 Dans certains cas, on peut avoir la possibilitĂ© de choisir V1 dans une fourchette de valeurs que l’on appelle habituellement plage de V1 ». Ce sera notamment le cas lorsque la masse maxi est dĂ©terminĂ©e par la Distance de DĂ©collage avec tous les moteur en fonctionnement, qui est indĂ©pendante de la V1. Ce sera aussi le cas lorsque la masse limitative sera la masse maxi structurale, et Ă  chaque fois, et c’est trĂšs frĂ©quent, que la masse rĂ©elle du jour sera infĂ©rieure Ă  la masse maxi limitĂ©e par la piste
 Dans ce cas, chaque exploitant est libre de fixer une rĂšgle pour choisir V1 dans la plage ou bien on utilise quand mĂȘme la V1 Ă©quilibrĂ©e mais, plus souvent, on choisit une V1 au premier tiers de la plage, Ă©vitant ainsi de s’approcher trop prĂšs de la limite de DAA. LIMITATION DE PENTE EN MONTÉE INITIALE N-1 La rĂ©glementation de certification des avions impose au constructeur de dĂ©montrer que son avion respecte certaines pentes de montĂ©e minimales au cours de la montĂ©e initiale avec le moteur critique arrĂȘtĂ©. Il faudra donc que les Performances CertifiĂ©es indiquent comment dĂ©terminer les masses maximales permettant de respecter ces diffĂ©rentes pentes. Pentes requises La montĂ©e initiale sur N-1 moteurs, commence au passage des 35 ft, et se dĂ©compose en plusieurs segments. Le premier segment, qui se termine une fois que le train est rentrĂ©, est trĂšs court et trĂšs rarement limitatif. Pour un birĂ©acteur, la pente doit ĂȘtre positive ou nulle. C’est le second segment qui, la plupart du temps, est le plus limitatif. Il se termine Ă  400 ft/sol. La pente de montĂ©e doit ĂȘtre au moins de 2,4% pour un avion comme le B737-800. Ensuite dĂ©bute une phase de transition oĂč l’avion est accĂ©lĂ©rĂ© en palier pour rentrer les volets et reprendre la montĂ©e en maintenant la vitesse optimale de montĂ©e en configuration lisse », c’est Ă  dire train et volets rentrĂ©s. Si au bout des cinq minutes rĂ©glementaires, au cours desquelles on peut conserver la poussĂ©e dĂ©collage maximum, on n’a pas atteint 1500 ft/sol, on aura alors Ă  effectuer un segment final. Celui-ci se fait Ă  la poussĂ©e maxi continue et on doit avoir une pente minimale de 1,2% pour un birĂ©acteur. Le segment final n’intervient que trĂšs rarement, essentiellement sur des avions sous motorisĂ©s. Choix du braquage des volets On l’a vu dans le chapitre prĂ©cĂ©dent, un braquage de volets plus important va augmenter la portance et donc diminuer la vitesse de dĂ©collage. Pour une mĂȘme piste, la masse maxi sera alors plus Ă©levĂ©e. Par contre, l’augmentation de portance va s’accompagner d’une augmentation de traĂźnĂ©e qui va dĂ©grader la pente de montĂ©e, et notamment en second segment. Il va donc falloir choisir le bon compromis. Comme on le voit sur ce schĂ©ma, pour une piste donnĂ©e et avec les conditions atmosphĂ©riques du jour, il existe un braquage optimum qui donnera la masse maximum la plus Ă©levĂ©e. Gros travail en perspective pour dĂ©terminer ce braquage pour le B737-800, parmi les six braquages possibles, en utilisant les diffĂ©rents tableaux ou graphiques du FCOM ! Heureusement, les logiciels utilisĂ©s de nos jours permettent de faire ce choix trĂšs facilement
 Performances certifiĂ©es Limitation montĂ©e initiale Comme pour la limitation piste, on trouve suivant les FCOM des tableaux ou des graphiques. Dans le format Tableaux », la limitation Climb Limit Occupe la derniĂšre ligne des tableaux Field &Climb Limit. La reprĂ©sentation graphique d’un FCOM plus ancien donne une version plus imagĂ©e et plus globale. L’altitude pression et la tempĂ©rature permettent de dĂ©terminer la masse maxi limitĂ©e par les pentes de montĂ©e initiale, essentiellement le second segment. Des corrections peuvent ĂȘtre apportĂ©es en fonction du niveau de prĂ©lĂšvement pneumatique prĂ©vu pendant le dĂ©collage conditionnement d’air ou antigivrage. On voit aussi clairement que pour une altitude pression donnĂ©e, le niveau de la mer par exemple, jusqu’à 30°, la masse maxi diminue lĂ©gĂšrement quand la tempĂ©rature augmente. Au-delĂ  de 30°, la diminution de la masse maxi s’accentue trĂšs franchement. Cela est du Ă  une caractĂ©ristique des rĂ©acteurs que l’on appelle la tempĂ©rature de cassure. Jusqu’à cette tempĂ©rature, le rĂ©acteur dĂ©livre sa poussĂ©e maxi nominale, 26000 livres pour le CFM56 du B737-800. La lĂ©gĂšre baisse de la masse maxi est due Ă  l’augmentation de vitesse propre TAS liĂ©e Ă  l’augmentation de la tempĂ©rature. Au-delĂ  de la tempĂ©rature de cassure, la valeur de la poussĂ©e dĂ©collage est rĂ©duite pour conserver une marge par rapport Ă  l’EGT maxi du rĂ©acteur, ce qui produit une diminution plus prononcĂ©e de la masse maxi. On voit Ă©galement sur ce graphique que la tempĂ©rature de cassure diminue avec l’altitude. Le phĂ©nomĂšne est Ă©galement prĂ©sent pour la limitation piste mais il est moins prononcé  En pratique, Ă  basse tempĂ©rature, c’est le plus souvent la limitation piste qui donne la plus faible masse maxi. Pour des tempĂ©ratures au-delĂ  de la tempĂ©rature de cassure, la limitation de montĂ©e initiale intervient plus souvent. LIMITATION OBSTACLE DANS LA TROUÉE D’ENVOL La masse maxi au dĂ©collage peut aussi ĂȘtre limitĂ©e par la prĂ©sence d’obstacles dans la trouĂ©e d’envol. Dans ce cas, la trajectoire nette d’envol sur N-1 moteurs devra survoler les obstacles avec une marge minimale de 35 ft 11 m. Trajectoire d’envol nette La trajectoire nette se dĂ©duit de la trajectoire brute, dĂ©terminĂ©e aux essais et vue au chapitre prĂ©cĂ©dent, en appliquant une pĂ©nalisation Ă  la pente brute. Pour les birĂ©acteurs comme le B737-800, la pĂ©nalisation est 0,8%. Pour le segment de transition 3Ăšme segment sur ce schĂ©ma au cours duquel on rentre les volets, la pĂ©nalisation en pente est transformĂ©e en diminution du taux d’accĂ©lĂ©ration qui se traduit par un allongement du segment. La hauteur d’accĂ©lĂ©ration ZAC Ă  laquelle s’effectue le segment de transition sera choisie par l’exploitant en fonction de la trajectoire suivie et de la hauteur des obstacles. Elle ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  400 ft, mais ne doit pas dĂ©passer la hauteur qui ferait que les volets ne seraient pas complĂštement rentrĂ©s au bout des 5 minutes rĂ©glementaires d’application de la poussĂ©e dĂ©collage. TrouĂ©e d’envol Les obstacles Ă  prendre en compte sont ceux qui se trouvent dans la trouĂ©e d’envol, espace rĂ©glementairement dĂ©fini qui commence au bout de la piste, sur une largeur de 90 mĂštres de chaque cĂŽtĂ© de l’axe de piste. La trouĂ©e d’envol s’élargit ensuite au fur et Ă  mesure que l’on s’éloigne de la piste, comme indiquĂ© sur ce schĂ©ma. La largeur maximum sera fonction des conditions de vol, Ă  vue VMC ou aux instruments IMC, et d’un Ă©ventuel changement de cap. Par exemple, pour un vol en IMC avec une trajectoire de panne rectiligne, la largeur maxi sera de 1200 m Ă  partir de 4080 m du bout de la piste. Voici un extrait de la fiche AOC de l’aĂ©roport de Montpellier MĂ©diterranĂ©e reprĂ©sentant la trouĂ©e d’envol de la piste 30R. C’est avec ce genre de donnĂ©es que l’exploitant devra dĂ©terminer la trajectoire Ă  suivre en cas de panne moteur au dĂ©collage ainsi que la hauteur Ă  laquelle devra se faire l’accĂ©lĂ©ration pour rentrer les volets. Attention sur ce document, les distances des obstacles sont comptĂ©es Ă  partir du dĂ©but de la piste, la longueur de la piste est donc incluse
 ! Et les obstacles sont cotĂ©s en altitude. Masse maxi Obstacle dans la trouĂ©e d’envol Il faudra ensuite dĂ©terminer la masse maxi permettant de survoler chaque obstacle avec les marges prĂ©vues. Boeing prĂ©cise dans le texte d’accompagnement que les tableaux ou diagrammes fournis dans les FCOM ne permettent qu’une Ă©valuation sommaire de la limitation, et qu’ils sont mis Ă  la disposition des Ă©quipages au cas oĂč il ne serait pas possible d’obtenir les valeurs issues de l’étude complĂšte que les exploitants sont tenus de faire. Pour le B737-800, voici les tableaux qui permettent d’évaluer cette masse maxi, pour un braquage des volets Ă  5. Il est bien Ă©vident que, comme pour les performances en montĂ©e initiale, un braquage faible donnera une meilleure performance, et il faudra Ă©galement trouver le bon compromis avec la limitation piste. Comme pour les performances en montĂ©e initiale, la masse maxi obstacle sera d’autant plus faible que la poussĂ©e sera rĂ©duite par une tempĂ©rature forte, au dessus de la tempĂ©rature de cassure, et/ou par une altitude pression Ă©levĂ©e. Les deux derniĂšres limitations que nous allons Ă©tudier sont un peu plus anecdotiques dans la mesure oĂč elles ne peuvent intervenir que dans des cas de trĂšs forte tempĂ©rature sur des terrains trĂšs Ă©levĂ©s. LIMITATION VITESSE MAXI DES PNEUMATIQUES Les pneumatiques des avions sont certifiĂ©s pour pouvoir ĂȘtre utilisĂ©s jusqu’à une vitesse maximale dĂ©terminĂ©es par le fabriquant. Pour le B737-800, hors option particuliĂšre, cette limitation est de 225 MPH, soit environ 195 kt de vitesse sol au moment du dĂ©collage effectif, Ă  ne pas confondre avec les vitesses indiquĂ©es que sont V1 et VR
 C’est, bien sĂ»r, pour les braquages de volet les plus faibles que l’on pourra ĂȘtre concernĂ© par une telle limitation. Voici le diagramme pour les volets 1, il existe Ă©galement pour les volets 5. LIMITATION ENERGIE DES FREINS Les freins sont Ă©tudiĂ©s et certifiĂ©s pour absorber une quantitĂ© dĂ©finie d’énergie qu’il ne faut pas dĂ©passer sous peine de dĂ©tĂ©riorer les freins et de perdre toute efficacitĂ© du freinage. C’est, bien sĂ»r, dans le cas d’un arrĂȘt du dĂ©collage Ă  V1 que l’on risque de dĂ©passer cette limite. Les constructeurs choisissent de dimensionner le systĂšme de freinage pour que l’avion puisse ĂȘtre utilisĂ© sans problĂšme dans la plupart des cas. Ce n’est donc que dans des situations trĂšs particuliĂšres combinant faible braquage de volets, forte tempĂ©rature, altitude Ă©levĂ©e et vent arriĂšre que l’on devra limiter la masse pour que V1 ne dĂ©passe pas la vitesse VMBE Maxi Brake Energy. L’entrĂ©e se fait en haut et Ă  gauche du diagramme. Si la combinaison masse au lĂącher des freins/altitude pression se situe dans la zone grisĂ©e, il n’est pas nĂ©cessaire d’aller plus loin, on n’est pas concernĂ© par la limitation VMBE. Si ce n’est pas le cas, le graphique permet de trouver la valeur de la VMBE dans les conditions du jour. Si celle-ci est infĂ©rieure Ă  V1, il va falloir la rĂ©duire en diminuant la masse ou en changeant de braquage de volets, ce qui risque de faire la mĂȘme chose
 POUSSÉE RÉDUITE En exploitation, il est assez rare de dĂ©coller Ă  la masse maximum limitĂ©e par les performances de l’avion. Dans le but de soulager les moteurs, il est possible de les utiliser Ă  des rĂ©gimes mĂ©nageant de plus grandes marges par rapport aux limites, tout en rĂ©duisant la consommation et le bruit. Pour cela, il existe des procĂ©dures qui permettent d’effectuer le dĂ©collage en utilisant une poussĂ©e rĂ©duite. Pour autant, il faut ĂȘtre sĂ»r que les performances seront assurĂ©es avec les mĂȘmes contraintes que lorsqu’on utilise toute la poussĂ©e. Deux mĂ©thodes coexistent sur de nombreux types d’avions, et notamment sur le B737-800. Niveaux certifiĂ©s de poussĂ©e rĂ©duite Boeing certifie la plupart de ces avions Ă  diffĂ©rents niveaux de poussĂ©es. Le B737-800 peut donc ĂȘtre utilisĂ© avec une poussĂ©e nominale de 26000 livres, ou avec des poussĂ©es rĂ©duites Ă  24000 livres ou 22000 livres, mais cela implique d’ĂȘtre en mesure de calculer les performances pour ces diffĂ©rents niveaux de poussĂ©e et donc de disposer de la documentation affĂ©rente. Si c’est sous forme papier, il faudra donc disposer de l’ensemble des tableaux ou graphiques vus prĂ©cĂ©demment pour les trois niveaux de poussĂ©e on imagine facilement la masse de papier que cela va reprĂ©senter, et surtout le risque d’erreur que cela va introduire
 C’est pourquoi, cette solution n’avait pas Ă©tĂ© retenue par Air France et bien d’autres compagnies, d’autant plus qu’elle ne permet pas d’ajuster la rĂ©duction de poussĂ©e au plus prĂšs des conditions du jour. De nos jours, les calculs de performances Ă©tant rĂ©alisĂ©s sur des ordinateurs portables grĂące Ă  des logiciels fournis par les constructeurs, il est possible d’utiliser cette mĂ©thode plus facilement
 C’est grĂące au FMS que le rĂ©glage du niveau de poussĂ©e rĂ©duite sera calculĂ© et affichĂ© sur le tableau de bord, et qu’il sera pris en compte par le systĂšme automanette ATS lors de la mise en poussĂ©e, au dĂ©collage. Sur cette photo, le niveau TO – 2 a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© sur la page N1 LIMIT du FMS. Cela va permettre d’utiliser les moteurs avec une poussĂ©e maximum de 22000 livres, ce qui est rappelĂ© sur cette page. De la mĂȘme façon, le systĂšme propose deux niveaux de poussĂ©e rĂ©duite en montĂ©e CLB-1 rĂ©duira le N1 de montĂ©e de 3%, ce qui correspond Ă  une rĂ©duction de la poussĂ© de 10% environ, alors que la sĂ©lection CLB-2 rĂ©duira la N1 de 6% pour une rĂ©duction de la poussĂ©e de 20% environ, et ce de façon tout Ă  fait indĂ©pendante du choix qui est fait au niveau de la poussĂ©e dĂ©collage. MĂ©thode de la tempĂ©rature fictive L’autre mĂ©thode, plus couramment utilisĂ©e, consiste Ă  utiliser la poussĂ©e maximum correspondant Ă  la tempĂ©rature qui donnerait, comme limitation, la masse rĂ©elle du jour. Pour dĂ©terminer cette tempĂ©rature fictive » ou prĂ©sumĂ©e » ou assumed temp» ou Flexible Takeoff », tout ceci Ă©tant rigoureusement la mĂȘme chose, on va refaire Ă  l’envers les calculs vus au chapitre prĂ©cĂ©dent. Prenons par exemple la limitation piste prĂ©sentĂ© sur ce graphique Ă©tabli pour la pleine poussĂ©e, les volets 1 et piste sĂšche. Le tracĂ© exemple, en pointillĂ©s noirs, montre que pour un dĂ©collage sur une piste de 2880 m avec une pente montante de 1%, un vent de face de 20 kt, une tempĂ©rature de 32°C et une altitude pression de 4000 ft, la masse maxi limitĂ©e par la piste est de 69 tonnes. Si nous prĂ©voyons de dĂ©coller Ă  une masse de 61 tonnes, on refait un tracĂ©, en rouge, en partant de 61 t. Les conditions longueur de piste, pente et vent sont inchangĂ©es, on va donc rejoindre le mĂȘme pointillĂ© montant depuis le bas du graphique. Il faut suivre ensuite une ligne du rĂ©seau central jusqu’à la ligne de rĂ©fĂ©rence. De ce point, on rejoint la courbe d’altitude pression 4000 ft et on redescend sur l’échelle des tempĂ©ratures pour trouver 50°C. Tout cela signifie que si la tempĂ©rature du jour Ă©tait de 50°C, la limitation piste serait de 61 tonnes. Ce sera donc notre tempĂ©rature fictive. En affichant le N1 correspondant Ă  la poussĂ©e maximum Ă  cette tempĂ©rature de 50°C, on est sĂ»r que l’on respectera DD = TORA et DAA = TORA. C’est encore grĂące au FMS que l’on rĂ©glera le niveau de poussĂ©e rĂ©duite en insĂ©rant, en page N1 LIMIT, la valeur de la tempĂ©rature prĂ©sumĂ©e Ă  la premiĂšre ligne, en haut Ă  gauche. Celle-ci viendra s’afficher comme tempĂ©rature sĂ©lectĂ©e SEL, ici +50. La valeur du N1 correspondant sera calculĂ©e et affichĂ©e en haut Ă  droite, et l’indication D-TO +50c Derated TakeOff apparaĂźtra en haut du DU supĂ©rieur. On pourrait se demander s’il est bien raisonnable de se placer volontairement aux limites, tout ça pour faire des Ă©conomies, alors qu’en dĂ©collant Ă  pleine poussĂ©e on aurait eu de meilleures marges de sĂ©curitĂ© ? En fait, on va malgrĂ© tout conserver des marges, essentiellement parce qu’avec une tempĂ©rature rĂ©elle plus faible que la fictive, la vitesse propre TAS sera plus faible et donc les distances rĂ©ellement parcourues le seront Ă©galement. Ces marges, difficiles Ă  Ă©valuer, sont nĂ©anmoins bien rĂ©elles. Par ailleurs, le niveau de poussĂ©e rĂ©duite peut ĂȘtre limitĂ© par des consignes de chaque compagnie ou par la dĂ©cision du Commandant de Bord qui reste seul juge des conditions de son dĂ©collage. Cette mĂ©thode ne prĂ©sente d’intĂ©rĂȘt, bien sĂ»r, que si la tempĂ©rature fictive trouvĂ©e est supĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature de cassure. Et il faudra, bien entendu, effectuer la mĂȘme recherche pour la limitation pente de montĂ©e initiale et la limitation obstacle, et retenir la tempĂ©rature fictive la plus faible des trois ! Gros boulot en perspective
 et gros risque d’erreur ! C’est pourquoi, avant l’arrivĂ©e massive des ordinateurs portables, les compagnies Ă©ditaient des tableaux combinant toutes les limitations, pour chaque terrain, chaque QFU et mĂȘme chaque bretelle habituellement utilisĂ©e sur les terrains les plus frĂ©quentĂ©s. Voici, par exemple, le tableau de limitation de la piste 27 de Paris Charles de Gaulle Ă  l’époque, 1992, il n’y en avait qu’une, pour le B747-400. On voit que, pour un QNH de 1013 hPa et une tempĂ©rature de 24°C, la limitation intĂ©grĂ©e est de 400 tonnes avec un code 0, c’est-Ă -dire calcul » car le systĂšme ne calculait pas de valeurs supĂ©rieures Ă  400 tonnes. Si la masse prĂ©vue pour le dĂ©collage est de 343 tonnes, on trouve une tempĂ©rature fictive de 53°C correspondant Ă  une masse maxi de 345,1 t. Le code de limitation est alors 2, ce qui signifie que cette masse est une limitation second segment ». Sous la masse maxi et son code de limitation, on trouve les vitesses associĂ©es, les deux premiĂšres reprĂ©sentant la plage de V1, suivies de VR et V2. Il fallait, bien sĂ»r, un service au sol spĂ©cialement dĂ©diĂ© au calcul et Ă  l’édition de tous ces documents
 Pas vraiment Ă  la portĂ©e du petit exploitant indĂ©pendant, et encore moins au simmer amateur ! De nos jours, comme dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©, les compagnies utilisent des moyens informatiques portables ou accessibles par ACARS, utilisant un logiciel de calcul souvent proposĂ© par le constructeur de l’avion. Ce n’est, bien sĂ»r, pas plus accessible au simmer, mais certains logiciels reproduisent assez fidĂšlement le modĂšle utilisĂ© en compagnie c’est le cas de TOPCAT. LE LOGICIEL TOPCAT Le logiciel TOPCAT, pour Takeoff and landing Performance Calculation Tool, est en fait un ensemble d’outils qui permettent d’établir le Devis de Masse et Centrage Ă  partir du chargement de l’avion, de calculer les performances au dĂ©collage et Ă©galement les performances Ă  l’atterrissage. Dans cet article, nous ne parlerons que du volet performances au dĂ©collage. L’écran d’accueil, qui correspond Ă  l’onglet Aircraft » de la barre d’outils, donne la liste des avions enregistrĂ©s si on sĂ©lectionne le PH-HZM par exemple, avion anciennement exploitĂ© par la compagnie low cost Transavia filiale de KLM, on dĂ©couvre, dans la partie basse, toutes les caractĂ©ristiques de cet avion. Parmi les caractĂ©ristiques, on voit que cet avion est certifiĂ© pour une masse maxi structure MTOW de 79 tonnes, et que pour les dĂ©collages Ă  poussĂ©e rĂ©duite, seule la mĂ©thode de la tempĂ©rature fictive Flex Temp T/O est retenue. Toutes ces donnĂ©es sont modifiables grĂące au bouton Edit. On peut Ă©galement crĂ©er son propre avion bouton Add, Ă  condition, bien sĂ»r, d’en connaĂźtre les caractĂ©ristiques, et que le logiciel connaisse les performances de ce type d’avion. On voit ici la palette des types d’avions possibles pour la version en ma possession, la Le moins que l’on puisse dire c’est que les Airbus ne sont pas trĂšs reprĂ©sentĂ©s ! Pour avoir le B777-200, il faut possĂ©der la version qui nest, Ă  ma connaissance, qu’en version Beta
 Passons maintenant Ă  l’onglet Take-Off, qui donne accĂšs au calcul de performance au dĂ©collage. Pour nos exemples, nous allons travailler sur le terrain de Marseille Provence qui a le mĂ©rite d’ĂȘtre trĂšs pĂ©dagogique puisqu’il comporte une piste longue et une plus courte, et des obstacles dans la trouĂ©e d’envol des QFU 13. Notons au passage que tous les terrains prĂ©sents dans la base de donnĂ©es ne sont pas forcĂ©ment complĂštement documentĂ©s, particuliĂšrement en ce qui concerne les obstacles dans la trouĂ©e d’envol. Avant de lancer un calcul, il vaut mieux vĂ©rifier les donnĂ©es et Ă©ventuellement les modifier en utilisant l’onglet Editor » de la barre d’outils. Voici l’écran qui s’affiche lorsque l’on clique sur Take-Off. Si le terrain n’est pas encore sĂ©lectionnĂ©, une fenĂȘtre permet de le faire trĂšs facilement. J’ai donc insĂ©rĂ© LFML avec la piste 31R, piste prĂ©fĂ©rentielle Ă  Marseille. Cet Ă©cran permet de choisir les conditions pour lesquelles sera fait le calcul. Pour la mĂ©tĂ©o, on peut choisir le vent la tempĂ©rature et le QNH, mais on peut Ă©galement importer les conditions en temps rĂ©el en sĂ©lectionnant un serveur grĂące au bouton Weather Source. Dans le cadre configuration, on choisit la masse au dĂ©collage prĂ©vue celle calculĂ©e Ă  l’onglet Weight & Balance, ou la masse maxi structure ou celle que l’on insĂšre manuellement. Pour les volets, on peut choisir un braquage particulier entre 1 et 25 ou bien laisser le logiciel dĂ©terminer le meilleur braquage. Et on peut Ă©galement modifier les prĂ©lĂšvements qui ont un impact sur les performances. Dans le cadre Airport & Runway, on va sĂ©lectionner la piste et Ă©ventuellement mĂȘme une bretelle de cette piste. Il faudra alors vĂ©rifier les caractĂ©ristiques qui s’affichent aux diffĂ©rentes rubriques. A la rubrique Obstacles, le chiffre 0 indique qu’il n’y a pas d’obstacle significatif dans la trouĂ©e d’envol de cette piste normal, la piste 13R dĂ©bouche sur l’étang de Berre
 Le cadre Engine Out prĂ©sente la trajectoire prĂ©vue par l’exploitant en cas de panne moteur au dĂ©collage. Juste en dessous, le logiciel permet d’insĂ©rer une rĂ©duction temporaire de la longueur de piste, par le dĂ©but ou par la fin, et de tenir compte d’une Ă©ventuelle tolĂ©rance technique affectant les performances. On est vraiment trĂšs proche des logiciels professionnels !!! Il ne reste plus qu’à lancer le calcul en cliquant sur Compute. Pour ce premier calcul, j’ai sĂ©lectionnĂ© la masse maxi pour chercher la limitation en conditions standard, sans vent. Pour cette longue piste de 3500 m, sans obstacle, le rĂ©sultat fait apparaĂźtre une masse maxi performances de 84,654 tonnes, avec le plus faible braquage de volets, bien au-dessus donc de la masse maxi structure de 79 t. Si on dĂ©colle Ă  79 tonnes Ă  pleine poussĂ©e, on aura alors une petite plage de V1 de 160 Ă  162 kt. Et si on choisit d’utiliser une poussĂ©e rĂ©duite, la tempĂ©rature fictive maximum sera de 37°C. A l’initiative du Commandant de Bord ou suivant une consigne compagnie, on peut choisir une tempĂ©rature fictive plus faible, mĂ©nageant ainsi une marge supplĂ©mentaire. Si on clique sur le bouton Runway Table », on gĂ©nĂšre un tableau imprimable tout Ă  fait similaire Ă  ce que les exploitants fabriquaient avant et que l’on a vu un eu plus haut. Et si l’on clique sur Results », on obtient un Carton de DĂ©collage » imprimable qui synthĂ©tise le calcul de performance, que l’on pourra afficher sur le tableau de bord et utiliser pour finaliser les rĂ©glages du FMS, exactement comme dans un cockpit rĂ©el
 ! Voyons maintenant ce que ça donne pour la piste 31L, nettement plus courte puisqu’elle ne mesure que 2370 m. Sur le plan de terrain du SIA, on voit que, pour cette piste, la TODA est de 2670 m signifiant ainsi que la piste dispose d’un prolongement dĂ©gagĂ© de 300 m. Mais, dans la database de TOPCAT, les caractĂ©ristiques de cette piste 31L font Ă©tat d’un clearway de 34 m ce qui porte la TODA Ă  2404 m ??? Difficile Ă  expliquer mais sans impact notoire puisque si l’on supprime ce clearway, les calculs donnent rigoureusement les mĂȘmes rĂ©sultats
 Cette fois-ci, le calcul pour la masse maxi de 79 tonnes indique que la masse limitative, pour les volets 5 cette fois, est de 79375 kg, donc trĂšs lĂ©gĂšrement supĂ©rieure. Et dans le cadre rĂ©servĂ© Ă  la poussĂ©e rĂ©duite, juste au-dessous, il est indiquĂ© que ce n’est pas autorisĂ©. En effet, avec 365 kg de marge, il ne serait pas possible de trouver une tempĂ©rature fictive au moins Ă©gale Ă  30°C, la tempĂ©rature de cassure. Si maintenant on refait le calcul avec une masse plus faible de 72408 kg, dans la fenĂȘtre consacrĂ©e Ă  la poussĂ©e rĂ©duite, on voit que la tempĂ©rature fictive maximum est de 43°C, en limitation piste FIELD, et que la V1 unique sera de 149 kt. Suivent VR et V2, et il est indiquĂ© une marge de 1m, sachant que j’ai fait exprĂšs de prendre pour masse rĂ©elle la mĂȘme valeur que la masse maxi pour 43°C. Mais on l’a vu plus haut, Ă©tant donnĂ© que la tempĂ©rature rĂ©elle n’est que de 15°C, la vitesse propre correspondant Ă  V1 sera Ă©galement plus faible ce qui rĂ©duira les distances de dĂ©collage. Donc la marge rĂ©elle sera significativement plus grande que le 1m annoncé  D’une façon gĂ©nĂ©rale et comme on vient de le voir, il est prĂ©fĂ©rable de prendre cette margin » avec beaucoup prĂ©cautions
 IntĂ©ressons-nous maintenant au QFU inverse. Le dĂ©collage va se faire face aux collines de L’Estaque. On voit que la piste 13R prĂ©sente une pente montante non nĂ©gligeable, et que sa trouĂ©e d’envol comporte pas mal d’obstacles qui vont trĂšs certainement avoir un impact important sur la masse maxi Ă  laquelle il sera possible de dĂ©coller. On voit, dans l’écran TOPCAT pour la piste 13R de Marseille, que 4 obstacles, de A Ă  D, parmi les 26 indiquĂ©s dans la vue prĂ©cĂ©dente, ont Ă©tĂ© pris en compte. On peut espĂ©rer que ce sont les plus significatifs
 mais il est toujours possible de rajouter les autres grĂące Ă  la fonction Editor. Lorsque l’on demande Ă  TOPCAT si le dĂ©collage Ă  la masse maxi structure de 79 tonnes est possible, en conditions standard et vent calme, la rĂ©ponse est, sans grande surprise, nĂ©gative. La masse maxi limitĂ©e par l’obstacle A est de 67940 kg avec les volets 1. Et si on fait un calcul pour des conditions plus estivales, 35°C, et une masse de 62 tonnes, moyenne pour un vol moyen-courrier, on voit qu’avec une masse limite obstacle de 64989 kg, on peut encore dĂ©coller en poussĂ©e rĂ©duite avec une tempĂ©rature fictive de 40°C qui permettra de diminuer le N1 de presque 1% ce sont les premiers % qui comptent le plus pour soulager les moteurs ! CONCLUSION Si vous lisez cette conclusion, c’est que vous avez lu l’article jusqu’au bout. Bravo !!! Le sujet n’est pas simple, il Ă©tait donc difficile de le prĂ©senter de façon plus succincte sans le caricaturer. EspĂ©rons que la synthĂšse prĂ©sentĂ©e ici ne sera pas trop difficile Ă  digĂ©rer
! Pour d’autres prĂ©cisions, la rubrique commentaires » est Ă  votre disposition. Bons vols.
ily a 17 ans. Post by Claudine. A l'atterrissage, ce sont les reverse (inverseurs de poussée) qui font du. bruit. Ou la ferraille (flaps, train, etc.) qu'ils sont obligés de sortir à un. moment ou un autre, avec des moteurs en réajustement constant. Tout ça, ça fait d'autant plus de bruit que l'avion est plus proche du sol lors.

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ï»żUnavion qui dĂ©colle produit 180 dB. Keystone La police vaudoise fait la chasse au bruit dans les rues, en contrĂŽlant des voitures et des motos sur la chaussĂ©e. Une collection de bruitages d\'avions de ligne Airbus, Boeing au dĂ©collage, Ă  l\'atterrissage, en survol et en cabine pendant le vol avec annonce d\'hĂŽtesse de l\'air au format WAV et MP3. » 4 sons ajoutĂ©s dans la sĂ©rie de sons "grenouille" american green frog + crapauds communs 01 + grenouille ouaouaron 02 + grenouille ouaouaron 01. » 2 sons ajoutĂ©s dans la sĂ©rie de sons "chat" chat qui boit 01 + chat miaulement 05. » 2 sons ajoutĂ©s dans la sĂ©rie de sons "chien" pas de chien dans neige 01 + chiens huskies en meute 01. » 2 sons ajoutĂ©s dans la sĂ©rie de sons "orchestral" There can be only one + Une derniĂšre fois. » 1 son ajoutĂ© dans la sĂ©rie de sons "electro / downtempo" You are my slave. » 1 son ajoutĂ© dans la sĂ©rie de sons "samba - latin" Soleiade. » 1 son ajoutĂ© dans la sĂ©rie de sons "jungle / drum and bass" PandĂ©mik. » 6 sons ajoutĂ©s dans la sĂ©rie de sons "guitare" Aurore borĂ©ale + Au temps jadis + La couleur de l’eau + L’heure bleue + L’üle aux moutons + PensĂ©es perdues. » 3 sons ajoutĂ©s dans la sĂ©rie de sons "jazz" Aquarelle + La route du vent solaire + Eole. » 8 sons ajoutĂ©s dans la sĂ©rie de sons "centre de soins LPO" centre de soins LPO lavage oiseau 02 + centre de soins LPO lavage oiseau 03 + centre de soins LPO lavage oiseau 04 + centre de soins LPO rinçage oiseau 01 + centre de soins LPO rinçage oiseau 02 + centre de soins LPO rinçage oiseau 03 + centre de soins LPO sĂ©chage oiseau 01 + centre de soins LPO shampooinage oiseau 01.
Uneexposition chronique Ă  des bruits de 85 Ă  105 dB (pour information, un bruit de tondeuse ou un aboiement Ă©met 90 dB, et un avion qui dĂ©colle Ă  100 m, 130 dB) entraĂźne des risques pour l’audition. « Nous avons un stock limitĂ© de cellules neurosensorielles qui nous permettent d’entendre.
AprĂšs le confort thermique, la climatisation silencieuse est l’un des principaux critĂšre de choix d’un systĂšme de climatisation. Il peut dans certains cas ĂȘtre plus facile de tolĂ©rer la chaleur dans une piĂšce plutĂŽt que le bruit, surtout si vous y travaillez ou si vous y dormez ! Nous vous proposons donc de regarder ensemble les solutions de climatisation silencieuse ! Quelles sont les sources du bruit dans un climatiseur ? Le choix d’un appareil silencieux joue beaucoup sur le confort perçu ! Le systĂšme d’une climatisation contient plusieurs parties mĂ©caniques en mouvement, notamment le compresseur et les ventilateurs. Ces piĂšces sont la source majeure du bruit dans les conditions normales d’opĂ©ration. Mais d’autres facteurs, notamment l’usure des parties mĂ©caniques, comme les roulements et les moteurs, ainsi que l’accumulation de la poussiĂšre ou d’autre agents extĂ©rieurs, peuvent rendre la situation plus difficile. Dans ces cas, le nettoyage et la lubrification de votre clim, le resserrage des vis desserrĂ©es et la maintenance pĂ©riodique diminueront les sources de vibration et donc le volume sonore de votre appareil. Ces opĂ©rations de maintenance contribueront Ă  assurer une climatisation silencieuse. Si le climatiseur n’est pas utilisĂ© souvent, il est aussi conseillĂ© de le laisser couvert pour Ă©viter le dĂ©pĂŽt de poussiĂšre. Les conditions de fonctionnement et l’installation peuvent aussi affecter la performance sonore de votre clim. MĂȘme avec l’appareil le moins bruyant du marchĂ©, une installation de mauvaise qualitĂ© est synonyme de clim bruyante. Le dimensionnement a aussi son rĂŽle Ă  jouer un appareil sous-dimensionnĂ© fonctionnera sans cesse, et sera donc trĂšs bruyant, pour un confort thermique trĂšs dĂ©cevant. Avec une clim surdimensionnĂ©e, l’appareil fonctionnera moins, mais sera toujours plus bruyant qu’un climatiseur dimensionnĂ© correctement. Qu’appelle-t-on une climatisation silencieuse ? On le sait, le seuil d’inconfort n’est pas identique pour tout le monde certaines personnes tolĂšrent trĂšs bien le bruit, tandis que d’autres apprĂ©cient ĂȘtre dans le silence complet. La dĂ©finition d’une climatisation rĂ©ellement “silencieuse” varie donc au cas par cas. Ceci dit, la majoritĂ© des gens est irritĂ©e par une climatisation beaucoup trop forte on considĂšre qu’un modĂšle de climatiseur est silencieux autour de 25 dB. Une prĂ©cision cependant sur l’unitĂ© utilisĂ©e pour mesurer le son le dĂ©cibel. Au risque d’ĂȘtre un peu technique, il faut prĂ©ciser que les dĂ©cibels sont mesurĂ©s sur une Ă©chelle logarithmique et non pas linĂ©aire. Cela signifie que dans la pratique, ajouter 3 dĂ©cibels revient Ă  multiplier l’intensitĂ© sonore par deux. Au contraire, retirer 3 dĂ©cibels revient Ă  la diviser par deux. Lorsque vous comparez les modĂšles, il faut donc bien garder en tĂȘte que la diffĂ©rence entre 30 et 33 dB est bien plus importante qu’entre 20 et 23 dB ! Pour vous aider Ă  comprendre, voici un tableau qui rĂ©capitule le niveau en dĂ©cibel de quelques situations bien connues Source de bruit Niveau en dB Conversation Ă  voix basse 20 dB Chambre Ă  coucher 30 dB Restaurant Calme 50 dB Aspirateur 70 dB Moto 90 dB Concert 110 dB Avion qui dĂ©colle 150 dB Vous voyez qu’en choisissant une climatisation entre 20 et 30 dB, vous n’aurez aucun problĂšme Ă  en supporter le fonctionnement ! Quelle climatisation silencieuse choisir ? Le volume sonore des appareils est trĂšs rapidement devenu un enjeu majeur pour les fabricants. Il existe donc plusieurs solutions pour diminuer, voire quelquefois presque effacer totalement le bruit du systĂšme de climatisation. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, visez un modĂšle qui fonctionne entre 20 et 25 dB, surtout s’il est destinĂ© Ă  aller dans une chambre ! Les systĂšmes split Dans un systĂšme split, on trouve 2 ou plus unitĂ©s sĂ©parĂ©s une Ă  l’extĂ©rieur, et une ou plusieurs Ă  l’intĂ©rieur. Les systĂšmes split sont les plus populaires actuellement. Ils rĂšglent le problĂšme du volume sonore en scindant le systĂšme de climatisation en deux unitĂ©s Une Ă  l’intĂ©rieur Une Ă  l’extĂ©rieur, qui contient tous les Ă©lĂ©ments bruyants du circuit. On appelle ces systĂšmes split » on les dit mĂȘme monosplit » lorsqu’il y a une unitĂ© intĂ©rieure et une unitĂ© extĂ©rieure, et multisplit » lorsqu’ils comportent une unitĂ© extĂ©rieure et plusieurs unitĂ©s intĂ©rieures. Ce sont des types de climatiseur dont le bruit de fonctionnement est trĂšs acceptable, mais les modĂšles les moins chers ne sont pas toujours les plus silencieux ! Les systĂšmes gainables Les systĂšmes split ont beau ĂȘtre silencieux, ce ne sont pas les plus silencieux du marchĂ© il existe une technologie encore moins bruyante la climatisation gainable. Dans une climatisation gainable, le circuit frigorifique est totalement Ă  l’extĂ©rieur seul de l’air chaud ou froid en fonction du mode de clim choisi circule Ă  l’intĂ©rieur de la maison. Cet air est acheminĂ© aux diffĂ©rentes piĂšces grĂące Ă  un rĂ©seau de gaines installĂ©es dans des faux-plafonds ou dans les murs. Une grille est ensuite prĂ©sente dans chacune des piĂšces concernĂ©es. La clim gainable est donc esthĂ©tique, performante et presque totalement silencieuse, mais elle est aussi difficile Ă  installer, car elle demande d’importants travaux. On la rĂ©serve le plus souvent au neuf ou Ă  la rĂ©novation. En gĂ©nĂ©ral, la climatisation gainable apporte une confort d’utilisation trĂšs apprĂ©ciable, mais si le volume sonore en fonctionnement est votre premier critĂšre, ce n’est pas forcĂ©ment le premier choix ! L’étiquette Ă©nergĂ©tique Comme tous les appareils Ă©lectromĂ©nagers, les climatiseurs disposent d’une Ă©tiquette Ă©nergie. Sur celle-ci, vous pouvez retrouver le SCOP et le SEER, qui vous donnent la performance Ă©nergĂ©tique saisonniĂšre, respectivement en mode chaud et en mode froid, mais Ă©galement le volume sonore de l’appareil, en plus de la classe Ă©nergĂ©tique. Il vous est donc possible de comparer diffĂ©rents modĂšles avec les volumes sonores indiquĂ©s par les fabricants. Mais attention ces volumes ne sont donnĂ©s qu’à titre indicatif, et l’environnement d’installation peut les faire varier. Nos conseils Le bruit est une prĂ©occupation majeure pour les consommateurs, et les fabricants s’efforcent de diminuer chaque annĂ©e le volume sonore de leurs modĂšles. Pour choisir un modĂšle de climatisation silencieuse, le plus efficace est de se diriger vers un systĂšme gainable esthĂ©tique, performant, et surtout presque sans bruit, il vous permettra de centraliser votre climatisation, mais aussi votre chauffage. À dĂ©faut, les systĂšmes mono et multisplit modernes atteignent des volumes sonores trĂšs raisonnables qui satisferont la majoritĂ© des utilisateurs c’est vers ceux-ci, et surtout vers les modĂšles les plus silencieux tel qu’inscrit dans les notices, que nous vous conseillons de vous tourner. Enfin, ne pas oublier d’entretenir rĂ©guliĂšrement votre systĂšme pour garantir les meilleurs performance en termes de rĂ©duction du bruit. SzyET. 96 166 393 156 112 7 181 149 133

bruit d un avion qui décolle