Exercicesen ligne. Cours de 2nde sur l’étude de la biodiversitĂ© Ă  l’échelle de la planĂšte – SVT. La biodiversitĂ© observable sur Terre rĂ©sulte de l’évolution des espĂšces Ă  partir d’un ancĂȘtre commun. L’apparition, la disparition ou la transformation des caractĂšres donnent des innovations Ă  l’origine de nouvelles espĂšces.

La biodiversitĂ© peut s'Ă©tudier Ă  trois niveaux d'Ă©chelle diffĂ©rents au niveau des Ă©cosystĂšmes, au niveau des espĂšces et au niveau des individus d'une mĂȘme espĂšce. Comment Ă©volue la biodiversitĂ© au cours du temps ?I. Une Ă©volution de la biodiversitĂ© observable aux courtes Ă©chelles du tempsAu niveau gĂ©nĂ©tique l'Ă©volution de la rĂ©sistance aux insecticides chez le moustique‱ L'Ă©tude de la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique au sein d'une espĂšce montre que cette diversitĂ© Ă©volue sur de courtes Ă©chelles de temps. Par exemple, l'Ă©tude de la population ensemble d'individus d'une mĂȘme espĂšce vivant en un lieu donnĂ© Ă  un moment donnĂ© des moustiques Culex pipiens de la rĂ©gion de Montpellier met en Ă©vidence une Ă©volution de cette population sur quelques annĂ©es.‱ Avant 1968, la trĂšs grande majoritĂ© de la population de moustiques vivant dans la rĂ©gion de Montpellier Ă©tait sensible aux insecticides substances tuant les insectes tandis qu'une faible proportion y Ă©tait rĂ©sistante. AprĂšs l'utilisation continue d'insecticides Ă  partir de 1968 jusqu'en 2002, une forte augmentation de la proportion de moustiques rĂ©sistants aux insecticides employĂ©s est observĂ©e. Les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es ont mis en Ă©vidence que les insecticides ont Ă©liminĂ© les moustiques qui y Ă©taient sensibles, mais les moustiques rĂ©sistants ont survĂ©cu Ă  l'exposition aux insecticides. Or cette rĂ©sistance aux insecticides chez ces moustiques est d'origine gĂ©nĂ©tique. La rĂ©sistance aux insecticides est un caractĂšre avantageux pour les moustiques lorsque ces insecticides sont utilisĂ©s, d'oĂč l'augmentation de la frĂ©quence de cette rĂ©sistance dans cette population au cours du temps. Ainsi, l'Ă©volution de cette population de moustiques de la rĂ©gion de Montpellier s'est effectuĂ©e sur un court intervalle de temps, en quelques exemple d'Ă©volution gĂ©nĂ©tique sur une courte Ă©chelle de temps l'Ă©volution de la rĂ©sistance aux insecticides chez le moustiqueAu niveau spĂ©cifique la spĂ©ciation de pinsons des GalĂĄpagos‱ Sur l'Ăźle DaphnĂ© Major de l'archipel des GalĂĄpagos, situĂ©e dans l'ocĂ©an Pacifique, des chercheurs ont Ă©tudiĂ© diffĂ©rentes espĂšces de pinsons. En 1981, un pinson mĂąle d'une espĂšce inexistante sur l'Ăźle est arrivĂ© sur l'Ăźle DaphnĂ© Major, en provenance d'une autre Ăźle des GalĂĄpagos situĂ©e Ă  une centaine de kilomĂštres. Sur l'Ăźle DaphnĂ© Major, cet individu mĂąle, de l'espĂšce gĂ©ophile Ă  bec conique, s'est accouplĂ© avec des femelles d'une autre espĂšce, appelĂ©e gĂ©ophile Ă  bec moyen » et dĂ©jĂ  prĂ©sente sur l'Ăźle. Des pinsons hybrides sont nĂ©s de cet accouplement. Ces hybrides se sont rĂ©vĂ©lĂ©s fertiles et se sont reproduits uniquement entre eux, formant une nouvelle espĂšce, baptisĂ©e Big bird ». La formation d'une nouvelle espĂšce, appelĂ©e spĂ©ciation, de pinsons sur cette Ăźle des GalĂĄpagos s'est donc faite en 3 gĂ©nĂ©rations, c'est-Ă -dire en un temps court. Ainsi, l'Ă©volution de la biodiversitĂ© observĂ©e Ă  l'Ă©chelle des espĂšces peut s'effectuer sur de courtes Ă©chelles de temps et peut ĂȘtre observĂ©e actuellement et Ă  l'Ă©chelle de temps d'une vie exemple d'Ă©volution spĂ©cifique sur une courte Ă©chelle de temps la spĂ©ciation de pinsons des GalĂĄpagosII. Une Ă©volution de la biodiversitĂ© observable Ă  de plus longues Ă©chelles de temps‱ La Terre s'est formĂ©e il y a 4,55 milliards d'annĂ©es et l'apparition de la vie sur Terre est datĂ©e d'au moins − 3,5 milliards d'annĂ©es. L'Ă©tude de la biodiversitĂ© passĂ©e s'appuie sur l'analyse des fossiles restes ou traces d'ĂȘtres vivants conservĂ©s dans une roche. Ainsi, les Ă©tudes des fossiles montrent que depuis que la vie existe sur Terre, la biodiversitĂ© a Ă©voluĂ© Ă  l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques. De grands groupes d'ĂȘtres vivants sont apparus, ont Ă©voluĂ© et certains d'entre eux ont disparu alors que d'autres groupes d'ĂȘtres vivants ont Ă©mergĂ©. On estime qu'en plus de 3,5 milliards d'annĂ©es d'Ă©volution, environ 99 % des espĂšces totales ayant vĂ©cu ou vivant sur Terre ont disparu, c'est-Ă -dire que les espĂšces actuelles ne reprĂ©sentent qu'une infime partie du total des espĂšces ayant existĂ© depuis les dĂ©buts de la vie sur Terre. Ainsi, l'Ă©tat actuel de la biodiversitĂ© correspond Ă  une Ă©tape de l'histoire du vivant, c'est-Ă -dire Ă  une Ă©tape de l' Les crises biologiques des phĂ©nomĂšnes de grande ampleur, exceptionnels et alĂ©atoires‱ Les Ă©tudes des fossiles ont mis en Ă©vidence que 5 grandes crises biologiques ont affectĂ© la vie depuis son apparition sur Terre. Une crise biologique est une pĂ©riode de l'histoire de la Terre marquĂ©e par la disparition plus ou moins brutale de groupes entiers d'organismes. Elle se caractĂ©rise par l'extinction de nombreuses espĂšces. Ces extinctions massives sont suivies de phĂ©nomĂšnes de diversification, c'est-Ă -dire d'apparition de nouvelles espĂšces, qui occupent les milieux libĂ©rĂ©s par les espĂšces disparues lors de la exemple de crise biologique la crise CrĂ©tacĂ©e–PalĂ©ocĂšne, datĂ©e de − 65 millions d'annĂ©es‱ La derniĂšre crise biologique est celle datĂ©e de − 65 Ma, qui marque la limite entre le CrĂ©tacĂ© derniĂšre pĂ©riode gĂ©ologique de l'Ăšre secondaire et le PalĂ©ocĂšne premiĂšre pĂ©riode gĂ©ologique de l'Ăšre tertiaire. Au cours de cette crise biologique, des groupes entiers d'espĂšces disparaissent en domaine continental, les Archosaures vertĂ©brĂ©s regroupant les crocodiliens, les oiseaux et les dinosaures, Ă  l'exception des oiseaux et en milieu ocĂ©anique, les ammonites mollusques cĂ©phalopodes ainsi que certains des foraminifĂšres animaux unicellulaires. La crise CrĂ©tacé–PalĂ©ocĂšne est une crise brutale, massive et sĂ©lective. Les mammifĂšres et les oiseaux survivent et connaissent une forte diversification aprĂšs la crise. Les origines probables de la crise CrĂ©tacé–PalĂ©ocĂšne sont d'une part, la chute d'une mĂ©tĂ©orite d'environ 10 km de diamĂštre Ă  proximitĂ© du Mexique et d'autre part, un fort Ă©pisode volcanique, dont les traces sont retrouvĂ©es au niveau des trapps du Deccan, formĂ©s d'empilements de gigantesques coulĂ©es de basalte en Inde. Ainsi, la biodiversitĂ© s'est modifiĂ©e au cours des temps gĂ©ologiques sous l'effet de nombreux facteurs d'origine terrestre ou extraterrestre chute de mĂ©tĂ©orites par exemple, lors de diffĂ©rentes crises de grande ampleur, exceptionnelles et liĂ©es au exemple de crise biologique la crise CrĂ©tacĂ©e–PalĂ©ocĂšne, datĂ©e de − 65 millions d'annĂ©esActuellement une 6e crise biologique, consĂ©quence des activitĂ©s humaines‱ Aujourd'hui, environ 2 millions d'espĂšces ont Ă©tĂ© dĂ©crites et le nombre total d'espĂšces existant sur Terre est estimĂ© Ă  8,7 millions d'espĂšces. Il reste donc de nombreuses espĂšces Ă  dĂ©couvrir. Mais actuellement, de nombreux scientifiques considĂšrent que la Terre est en train de connaĂźtre une 6e crise biologique. Les Ă©tudes de l'Ă©volution de la biodiversitĂ© montrent que 2 espĂšces de vertĂ©brĂ©s ont disparu chaque annĂ©e depuis un siĂšcle en moyenne. Environ 41 % des amphibiens et plus d'un quart des mammifĂšres sont menacĂ©s d'extinction. PrĂšs de la moitiĂ© des rĂ©cifs coralliens a disparu ces 30 derniĂšres annĂ©es. Au sein des espĂšces, un appauvrissement du nombre de populations est observĂ© les populations de plus de 3 000 espĂšces de poissons, oiseaux, mammifĂšres, amphibiens et reptiles ont diminuĂ© de 60 % en seulement quarante ans depuis 1970. En effet, l'homme, apparu rĂ©cemment dans l'Ă©volution, peuple l'ensemble des continents et a dĂ©veloppĂ© des activitĂ©s nombreuses et variĂ©es ayant des consĂ©quences directes et indirectes sur la biodiversitĂ© disparition des habitats de nombreuses espĂšces, utilisation de produits chimiques toxiques pour certaines espĂšces, fragilisation des Ă©cosystĂšmes, rĂ©chauffement planĂ©taire liĂ© Ă  l'augmentation de l'effet de serre due aux activitĂ©s humaines
. Les disparitions actuelles d'espĂšces correspondent Ă  une extinction massive qui s'effectue Ă  grande vitesse. Cette 6e crise biologique illustre les interactions entre les espĂšces, plus prĂ©cisĂ©ment entre l'Homme et les autres espĂšces, qui orientent actuellement l'Ă©volution de la biodiversitĂ© de maniĂšre prĂ©occupante pour l'ensemble de la biosphĂšre, y compris l'espĂšce n°1Exercice n°2Exercice n°3

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1. La mesure de la biodiversité Biodiversité spécifique et abondance ◆ De nombreuses espèces sont présentes sur le globe, mais seul un faible pourcentage est connu grâce à différentes méthodes d’échantillonnage. ◆ La biodiversité spécifique correspond au nombre d’espèces vivant dans un milieu. Mais la biodiversité n’est pas qu’une collection d’espèces, elle est aussi génétique et écosystémique. ◆ La méthode de capture-marquage-recapture CMR est l’une des techniques d’échantillonnage permettant d’estimer l’abondance d’une population. Proportion d’un caractère ◆ À partir d’un échantillon, on peut estimer la proportion d’individus au sein d’une population portant un caractère phénotypique donné, avec une certaine incertitude. Cette dernière est précisée par un intervalle de confiance. Pour un niveau de confiance donné, plus la taille de l’échantillon est grande, plus l’estimation est précise. 2. L’évolution génétique des populations ◆ Le modèle de Hardy-Weinberg prédit que, sous certaines conditions taille infinie de la population, absence de migration, de mutation et de sélection, panmixie, la structure génotypique d’une population de grand effectif est stable. Pour un gène à deux allèles et , les fréquences et restent constantes au cours des générations. La distribution génotypique de la population est ainsi stable , , . Cette stabilité est appelée équilibre de Hardy-Weinberg. ◆ Un écart à l’équilibre de Hardy-Weinberg s’explique par les effets des forces évolutives mutation, sélection naturelle, dérive génétique, migration, etc. et se manifeste par une variation des fréquences alléliques et génotypiques au fil des générations. 3. L’impact des activités humaines sur la biodiversité ◆ Certaines activités humaines ont des conséquences néfastes sur la biodiversité pollution, changement climatique, surexploitation, etc. et peuvent ainsi conduire à l’extinction d’espèces. ◆ Les actions humaines peuvent fragmenter un écosystème et donc les populations qui s’y trouvent en plusieurs échantillons de plus faible effectif. Ce phénomène peut provoquer une dérive génétique, qui à son tour diminue la diversité génétique des populations et les rend plus vulnérables. ◆ Les données recueillies par les scientifiques sur les écosystèmes permettent de mieux les gérer et donc d’y préserver la biodiversité.
La date de publication est mentionnĂ©e (et rĂ©cente) ‱ Les sources de l’article sont citĂ©es (en bas de page) CHAPITRE 4 – LA BIODIVERSITÉ CHANGE AU COURS DU TEMPS LecorrigĂ©. Imprimer. La biodiversitĂ© Ă©volue au cours du temps. Quels sont les mĂ©canismes expliquant l'Ă©volution de la biodiversitĂ© au cours du temps ? L'Ă©volution de la biodiversitĂ©
LabiodiversitĂ© change au cours du temps. Notions fondamentales: espĂšces, variabilitĂ©, crise biologique, extinction massive et diversification.. A. Une biodiversitĂ© diffĂ©rente selon les pĂ©riodes gĂ©ologiques – livre p 58
Surce graphique, on peut aussi lire, suivant la surface occupĂ©e par le groupe, la diversitĂ© des espĂšces au sein de ces groupes. En effet plus un groupe est diversifiĂ© plus l’épaisseur, ou largueur du groupe est Ă©levĂ©e. On constate donc que le biodiversitĂ© des groupes a changĂ© au cours des temps gĂ©ologiques.
vvpF. 193 88 399 392 160 248 84 174 332

la biodiversité au cours du temps corrigé